Trash of Count’s Family Chapitre 183

Jeune maître-nim, vous êtes vraiment... (2)

***

Auteur : Yoo Ryeo Han
Traductrice : Moonkissed

***

« Détruire ? Détruire quoi ? »

demanda Hilsman avec confusion, mais Cale l’ignora et sortit du bar.

Il marcha directement du troisième étage du bar jusqu’à l’entrée.
De nombreuses personnes observaient Cale alors qu’il avançait sans problème. La plupart d’entre eux étaient des habitants du territoire de Gyerre, qui étaient choqués de voir que Cale pouvait encore marcher sans problème, même après avoir bu toute la journée.

Hilsman était également stupéfait avant de remarquer une bouteille vide dans la main de Cale et de courir après lui sous le choc.

« Jeu, jeune maître-nim !
– Qu’est-ce qu’il y a ?
– S’il vous plaît, posez la bou, bouteille avant …… !
– Ah. »

Il l’avait oublié.
Il avait oublié qu’il tenait une bouteille.

Swish.

Cale souleva la bouteille.

« Ahh ! »

Hilsman se souvint de quelque chose qui s’était passé il y a deux ans. Il se souvenait du déchet qui avait jeté des bouteilles sur les gangsters du territoire Henituse. Hilsman avait dû s’occuper des conséquences à l’époque.

« …Tu es ivre ?
– Excusez-moi ? »

Cale fronça les sourcils et fixa Hilsman, qui avait levé les deux bras en l’air avant de tendre la bouteille à Ron.

« Ron.
– Oui, monsieur. »

La bouteille disparut et Cale quitta le bar. Ron tendit au serveur la bouteille et le paiement des boissons de Cale avant de suivre tranquillement ce dernier. Il s’assura naturellement d’attraper le vice-capitaine, qui se tenait là avec une expression vide.

« Monsieur Ron, qu’est-ce que le jeune maître-nim essaie de détruire ? »

Hilsman était plus respectueux envers Ron depuis qu’il avait appris les capacités de ce dernier. Un expert caché. Voilà ce que Hilsman pensait de Ron.

« Je n’en suis pas sûr. »

Le serviteur répondit benoîtement.

« Ne parlerait-il pas de détruire des maisons ?
– …Excusez-moi ?
– Très bien, allons-y. »

Hilsman poursuivit d’urgence Cale avec Ron. Il le rattrapa et se plaça juste à côté de Cale, qui se tenait au centre du pont avec une expression complètement sobre.

‘…Le jeune maître-nim est quelqu’un qui fait les choses à grande échelle !’

Hilsman savait que Cale avait dit à plusieurs reprises qu’il allait faire les choses à la légère et qu’il avait détruit beaucoup de choses au passage. C’est pourquoi il se demandait ce qu’il devait faire.
Il entendit la voix de Cale à ce moment-là.

« Vice-capitaine.
– Oui, jeune maître-nim. »

Hilsman se tourna vers Cale, qui regardait la rivière couler.
C’était un spectacle artistique, avec Cale aux cheveux roux se tenant entre la rivière et le ciel qui avaient tous deux été teintés de rouge par le coucher du soleil.

Il n’y avait pas grand monde sur le pont en raison de l’heure de la journée.
En fait, il n’y avait jamais beaucoup de monde sur ce pont entre les bidonvilles et le quartier commerçant.

Hilsman pouvait entendre la voix de Cale qui était extrêmement calme, de sorte que seuls ceux qui étaient proches de lui pouvaient l’entendre.

« Apparemment, le majordome d’une maison noble se rend dans les bidonvilles pour apporter de temps en temps de la nourriture aux pauvres. »

C’était une histoire inattendue, mais le vice-capitaine l’écouta et répondit.

« Quel bon majordome !
– Oui. Cependant, ce majordome est un membre du personnel de la maison qui kidnappe les citoyens de la région sud-ouest et les vend comme esclaves.
– …Excusez-moi ? »

Cale regarda vers les bidonvilles de l’autre côté du pont.

« Ce majordome vient de se diriger vers les bidonvilles. Il se dirigeait vers les dix maisons où les citoyens sont emprisonnés dans les sous-sols. »

Il faut les détruire.

Le vice-capitaine Hilsman réalisa peu à peu ce que Cale avait l’intention de détruire.

« Hilsman.
– Oui, monsieur.
– Qu’en penses-tu ? »

Cale attendit la réponse de Hilsman, et le chevalier répondit rapidement.

« Un chevalier agit dès qu’il voit une injustice. »

Hilsman ajouta une autre déclaration lorsque Cale regarda vers lui.

« Cependant, s’il s’agit de quelque chose en rapport avec notre seigneur, nous nous retiendrons quoi qu’il en soit.
– Cela fait-il aussi partie du Credo du Chevalier ?
– Non, monsieur, ce sont mes pensées personnelles. »

Un chevalier agit dès qu’il constate une injustice, à moins qu’il ne s’agisse d’un problème lié à son seigneur.
Cela pouvait sembler injuste, mais c’était le credo personnel du chevalier Hilsman.

Cale ne voyait pas d’un mauvais œil le credo personnel de Hilsman, car Hilsman était quelqu’un qui avait atteint le niveau de vice-capitaine dans le domaine Henituse qui valorisait d’abord le “nous”.

Cale s’arrêta de s’appuyer sur la passerelle et commença à parler.

« Alors ne nous retenons pas maintenant.
– Oui, monsieur ! »

Cale regarda vers le quartier commerçant de l’autre côté.
Freesia lui envoyait un signal.

Ce signal était celui qui disait que les personnes qui suivaient Cale étaient retournées auprès de leur maître.
Leur maître était naturellement Antonio Gyerre.

Il était impossible qu’Antonio ne mette pas une queue sur Cale. Cale avait décidé d’agir à découvert tout en sachant qu’Antonio avait fait cela.

Cale commença à marcher vers l’une des maisons miteuses. C’était la première maison à traverser le pont. Les dix maisons continuaient en zig-zag à partir de cette première maison.
Cale se tient devant la première maison.

« Bonjour ? »

Un homme d’âge moyen devant la cour parla prudemment en regardant Cale, qui semblait être un noble, ainsi que le chevalier à côté de lui.

En même temps, il avait un air désespéré, comme s’il avait réalisé qu’il était tombé sur un noble ivre en voyant le visage rouge de Cale.

Cale posa une question à l’homme d’âge moyen.

« Vis-tu seul ?
– Excusez-moi ? Non. Je vis avec ma famille.
– C’est ainsi ? »

Cale sourit et continue de parler.

« Amène toute ta famille à l’extérieur.
– Excusez-moi ?
– Je te donne 10 secondes. »

« 10. 9. »

Cale commença à compter. L’homme d’âge moyen devint anxieux au comptage de Cale avant de bouger urgemment après avoir vu Cale arrêter de compter afin de faire un commentaire.

« Je suppose que tu penses que les mots de ce noble sont drôles. »

L’homme d’âge moyen entra alors instantanément dans la maison.

Tout cela était visible depuis les bâtiments du quartier commerçant situé de l’autre côté de la rue. Les autres habitants des bidonvilles rentrèrent rapidement dans leurs maisons et verrouillèrent leurs fenêtres et leurs portes en lambeaux.

On dirait qu’un noble fou est en train de semer la zizanie.

C’est ce qu’ils pensaient tous. L’homme d’âge mûr qui sortait sa famille était dans le même état d’esprit.

Il sortit avec sa femme, ses deux fils et sa fille.

« Jeune maître-nim, voici ma famille. »

L’homme d’âge moyen tremblait et sa famille semblait pitoyable. Au même moment, le Dragon Noir commença à parler dans l’esprit de Cale.

– Il y a des gens dans le sous-sol. Il y en a beaucoup. Il y a aussi des enfants.

La voix du dragon noir était vicieuse.

– Ils ont tous l’air si maigres. Je pense qu’ils ont été affamés. Ils sont également sales. Je crois qu’ils n’ont pas pu se laver depuis longtemps.

Raon continua à parler d’un ton triste.

– …Les jeunes battaient les gens dans la cave jusqu’à maintenant. Je veux tous les tuer.

Cale regarda les deux fils et la fille que l’homme d’âge moyen prétendait être ses enfants. Son regard les fit baisser la tête comme s’ils avaient peur du noble.

Cale posa une question à l’homme d’âge moyen.

« Vous n’êtes donc que tous les cinq ? »

L’homme d’âge moyen tressaillit un instant avant de commencer à parler en s’inclinant de manière très respectueuse.

« Oui, monsieur ! J’ai amené toute ma famille comme vous l’avez demandé, jeune maître-nim ! »

– Ce n’est pas sa famille. Ils s’appelaient l’un l’autre chef et assistant chef à l’intérieur. Maintenant, ils mentent aussi ! Mauvais ! Ils sont très mauvais !

Raon servait de détecteur de mensonges sans même qu’on lui ait demandé de le faire.
Cale regarda l’homme d’âge moyen sans vraiment réagir. Ce regard fit lever les yeux à l’homme d’âge moyen qui s’était incliné et le rendit anxieux.
Cale souriait.

Le noble fou qui semblait ivre souriait également.

‘Dans quoi me suis-je fourré ?’

L’homme d’âge moyen pouvait voir le majordome de Chryshi au loin, qui secouait la tête comme pour dire à l’homme de s’en occuper lui-même.
Il entendit alors la voix du noble.

« Il ne doit donc y avoir personne à l’intérieur de la maison puisque toute ta famille est dehors. »

L’homme d’âge moyen savait que les esclaves étaient à l’intérieur, mais il ne dit rien, réfléchissant à la façon de donner au noble ce qu’il voulait.
Cependant, le noble, Cale, dépassait les attentes de l’homme d’âge moyen.

« La maison est vieille. Elle est très miteuse. »

Cale ajouta avec désinvolture, comme s’il jetait une pierre dans une rivière.

« Je vais donc la détruire.
– …Excusez-moi ? »

L’homme d’âge moyen pensait vraiment avoir entendu quelque chose de faux. Cependant, le noble en face de lui était sérieux.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Je vais te donner une nouvelle maison. Y a-t-il une raison pour que je ne la détruise pas ?
– Eh bien, vous voyez… »

Le chevalier qui se tenait en silence s’avança. Il ne parlait toujours pas. Il se contenta de faire claquer l’épée dans son fourreau plusieurs fois en regardant l’homme d’âge moyen.

‘Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Quel genre de situation est-ce là ?!’

L’homme d’âge moyen n’en revenait pas.
Même s’il s’agissait d’une maison miteuse, c’était une bonne maison pour les bidonvilles, car elle se trouvait juste en face du quartier commerçant.
Pourquoi détruirait-il soudainement cette maison ?

C’est à ce moment-là qu’on lui dit.

« Je la détruirai dans cinq secondes. »

Le trafiquant d’êtres humains devenait fou.
Cependant, il ne pouvait pas dire à ce noble de ne pas la détruire parce qu’il y avait des gens à l’intérieur. Les esclaves au sous-sol mourraient naturellement si la maison était détruite.

« 5. »

Le noble commença à compter.

« 4. »

Le majordome de la maison Chryshi tourna la tête.

« 3. »

C’était sa façon de dire : “Oublions ces esclaves”.

« 2. »

Cependant, il se posa soudain une question.
Comment ce jeune noble allait-il détruire la maison ?
Ce seul chevalier pouvait-il le faire ?

« 1. »

La réponse à cette question fut bientôt révélée.

« 0. »

Cale annonça la fin de son compte à rebours alors que le Dragon Noir commençait à parler dans son esprit.

– J’ai placé un bouclier sur le sous-sol ainsi que sur l’entrée du sous-sol.

« Ha, haha-. »

Cale se mit à rire.
Cela avait rendu les trafiquants d’êtres humains confus.

Oooooooong-

Ils entendirent alors un grondement.
Au même moment, le noble tendit les mains.

Paaaat !

Ils virent une paire d’ailes.
Ils virent également un grand bouclier.

« …Hein ? »

Le bouclier avec les ailes entourait la maison.
C’était comme s’il essayait de faire en sorte que les gens ne puissent pas voir la maison.

Un bouclier d’argent.
Bien que la région du sud-ouest soit loin de la capitale, l’homme d’âge moyen, ainsi que le majordome du baron au loin, connaissaient tous deux ce bouclier.

« …Peut-être ? »

Le majordome pensa à une seule personne.
Il pensait au célèbre noble du royaume.
Il ne s’agissait pas d’une personne célèbre pour sa force ou ses capacités, mais pour sa justesse d’esprit. Comme ils se trouvaient dans le territoire de Gyerre, proche de l’Empire, il était encore plus facile pour le majordome de se souvenir du nom.

« …Cale Henituse ? »

Le majordome sursauta dès qu’il prononça le nom.

Poke.

La pointe d’une lame acérée était dans son dos.

« Vous ne pouvez pas prononcer le nom de notre jeune maître comme bon vous semble. »

Ron, qui portait un masque, frappa légèrement le majordome avec sa dague.

‘Quelque chose ne va pas.’

Le majordome finit par comprendre que quelque chose n’allait pas. Ses pensées se vérifièrent bien assez tôt.

« Jeu, jeune maître-nim, allez-vous vraiment détruire notre maison ? »

L’homme d’âge moyen commença à parler à Cale avec une expression pâle avant de fermer la bouche. Il pouvait voir les yeux de Cale.

Ce n’était pas le regard d’une personne ivre.
Il s’était tellement concentré sur le visage rouge qu’il n’avait pas regardé les yeux de Cale avant ce moment.

L’homme d’âge moyen ne pouvait rien dire après avoir vu le regard froid de Cale, ainsi que la foule qui regardait ce qui se passait depuis les bidonvilles et le quartier commerçant.
Cale donna finalement une réponse à l’homme d’âge moyen.

« Cela fait 5 secondes. »

5 secondes s’étaient déjà écoulées.

Le grand bouclier commença à descendre.

– Je vais utiliser ma magie pour le soutenir également !

Le bouclier d’argent fortifié par la magie de Raon tomba sur la maison entourée d’ailes d’argent.

Un craquement.

Cela commença par le bruit du toit qui se brisait lentement.
Cependant, le bruit devint de plus en plus fort.

Boum-

Le sol grondait tandis que la maison s’écroulait complètement.

« Ah. »

L’homme d’âge moyen trébucha avant de s’effondrer sur le sol à cause du grondement. Il avait une expression vide tandis que le vent et la poussière passaient devant son visage. Il pouvait voir la maison s’effondrer à travers les ailes et le bouclier à moitié transparents.

‘Ces stupides esclaves !’

Les esclaves qu’il devait vendre étaient écrasés sous la maison.
Il était certain qu’ils seraient écrasés à mort, car le sous-sol était grossièrement construit.

Le bruit de l’effondrement était si fort qu’il ne pouvait même pas entendre leurs cris.

‘Qu’est-ce que je dois faire ?’
‘Comment une telle situation peut-elle se produire ?’

C’est à ce moment que les trafiquants d’êtres humains commencèrent à froncer les sourcils.

« Jeune maître Cale ! »

Antonio Gyerre et ses chevaliers se dirigeaient vers eux sur leurs chevaux.
Cale maintint son bouclier indestructible en l’air tout en regardant Antonio.

Antonio descendit de cheval et se dirigea rapidement vers Cale. Il fronça les sourcils.

« Qu’est-ce que vous faites ? »

Antonio était sorti pour régler certaines choses lorsqu’il avait entendu que Cale était ivre et qu’il essayait de détruire une maison dans les bidonvilles. Il pensait que Cale était au moins un être humain décent, mais les rumeurs selon lesquelles il était une ordure semblaient être vraies.

Il suffisait de regarder, Cale avait toujours une expression calme après avoir détruit une maison.

«Vous êtes venu plus vite que je ne l’espérais. »

‘Je suis venu plus vite ?’
Antonio laissa échapper un souffle.

« Ha ! Jeune maître Cale, savez-vous ce que vous venez de faire ?
– Bien sûr. J’ai détruit une maison.
– …Vous savez que je n’étais pas littéral- !
– J’ai détruit la maison d’un trafiquant d’êtres humains. »

Antonio ferme instantanément la bouche.
Les gens qui regardaient sur le pont, les chevaliers à proximité, et même les trafiquants d’êtres humains eux-mêmes ne pouvaient rien dire.

Cependant, Cale ne se souciait pas du tout de ce silence.

Paaaat-

Son bouclier d’argent s’éleva et se dirigea vers la maison suivante.
Cale s’approcha de la maison détruite dès que le bouclier s’éleva.

– C’est juste ici. Humain, par ici !

Cale s’arrêta à un endroit au-dessus des décombres. Il commença alors à nettoyer la zone. Hilsman s’approcha de Cale, qui enlevait tranquillement les gravats.

« Hilsman, déplace ce pilier.
– Oui, monsieur. »

Hilsman déplaça facilement le grand pilier.
Cale put enfin voir la porte au sol.

La porte était en parfait état, sans la moindre bosse.
Cale se pencha et souleva la porte.

Screeeech.

Cale pouvait voir un groupe de personnes recroquevillées sans aucun espace pour bouger dans le sous-sol exigu.
Tous leurs visages maigres avaient des expressions de confusion.

Cale regarda vers eux et commença à parler.

« Vous êtes en sécurité maintenant. »

Il se releva et regarda Antonio.
C’est alors qu’Antonio se rendit compte que les yeux de Cale étaient clairs.

« Jeune maître Antonio. »

Le bouclier ouvrit ses ailes au-dessus de la maison voisine.

« A, aaaahhh ! »

Les trafiquants d’êtres humains qui observaient la situation commencèrent à sortir en courant des maisons. Cale les montra du doigt et continua à parler à Antonio.

« Laissez-moi vous emprunter vos chevaliers.

– Ah. »
Antonio sursauta avant d’envoyer les chevaliers capturer les personnes qui s’enfuyaient. Il envoya également un chevalier vers le château.

Au même moment, Cale envoya un signal qui poussa Freesia à se diriger vers les autres maisons avec ses subordonnés.

« Miaooooou. »

On et Hong commencèrent également à se déplacer après avoir laissé échapper des miaulements décontractés. Ils bloquaient la majorité des chemins de fuite avec du brouillard empoisonné.
Enfin, Ron, qui portait toujours un masque, salua Cale tout en tenant le majordome de la maison Chryshi par le cou.

‘Ce vieil homme vicieux.’

Cale secoua la tête en écoutant le commentaire de Raon dans son esprit.

– Quelle déception ! Je ne savais pas qu’il viendrait si tôt. Nous n’avons détruit qu’une seule maison.

‘C’est vrai ?’

Cale aurait préféré qu’Antonio vienne après avoir détruit les dix maisons.
Cale reprit la parole.

« Encore une. »
– C’est vrai ? D’accord ! J’ai mis un bouclier sur le sous-sol ! Les personnes kidnappées sont en sécurité ! Mon bouclier est grand et puissant !

Booooum-
Une autre maison fut détruite.

Il n’y avait aucune raison de la détruire parce qu’Antonio était arrivé si rapidement, mais Cale avait quand même choisi de la détruire.

C’est parce qu’il était en colère.
La vue de ces visages sans vie dans le sous-sol lui avait donné envie de détruire quelque chose.

Paaaat-

La lumière argentée qui sortait de la main de Cale disparut.
Le bouclier argenté disparut également.

Shaaaaaaaaaaaa-
Une brise commença à sortir des décombres de la maison.

« Toux. »

Cale toussa légèrement avant d’essuyer le peu de sang qui sortait de sa bouche.

‘Ce n’est rien.’

Le bouclier indestructible et la magie de Raon travaillant ensemble, il n’y avait pas beaucoup de charge sur son corps. Il ne titubait pas et ne crachait pas de sang. Cependant, pour une raison ou une autre, la force du bouclier semblait se renforcer.

Cale se contenta d’une petite toux et d’un tout petit peu de sang, car la Vitalité du Cœur s’employait à le guérir immédiatement.
Raon battait des ailes d’un air vicieux, mais Cale tourna la tête pour ne pas le voir.

« …Jeune maître Cale. »

Il établit un contact visuel avec Antonio Gyerre. Antonio était raide.
Cale commença à parler à ce moment-là.

« Pouvons-nous discuter ? »

Bien sûr, le sujet de la discussion, ainsi que le début et la fin de la discussion, dépendaient tous de Cale.

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