Magic emperor chapitre 470

La ville vide

Traducteur: Ych
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Boom~

Le grondement de la terre annonçait un flot de bêtes spirituelles marchant vers les gorges.

Il n’y avait même pas de pierre autour de l’entrée, seulement un panneau indiquant Gorge de l’oie solitaire.

“Stop !”

Le général en chef leva la main. Ses loups vinrent à ses côtés : “Commandant, qu’est-ce qu’il y a ?”

Tuoba Tieshan scruta l’épais brouillard et la gorge, “Le vieux Dugu doit être proche, à cause de ses hommes épuisés. C’est le seul endroit à cent kilomètres à la ronde pour cacher son armée.”

“Loup du vent hurlant, choisis des hommes aguerris et pars en éclaireur dans les gorges !”. Tuoba Tieshan ordonna.

Le Loup du vent hurlant s’inclina : “À vos ordres !”

Il rassembla quelques milliers de soldats expérimentés en une division, chacun chevauchant une bête spirituelle violente alors qu’ils marchaient.

À peine a-t-il fait quelques pas après l’entrée de la gorge qu’il entend le tonnerre au-dessus de lui et des flammes furieuses exploser en serpents enflammés depuis le sol en dessous de lui. Son équipe était prise au piège.

Le loup du vent hurlant cria : ” Un resaux ! Battez en retraite !”

Trop peu, trop tard. Une lueur bleue se dirigea vers lui et le pulvérisa, lui et sa formation, réduisant ainsi le seul avantage qu’ils avaient.

Le Loup du Vent Hurlant cracha : “Dugu Feng !”

“He-he-he, je vous ai eu !” Dugu Feng chargea avec ses cent mille soldats. Leurs regards durcis et leurs allures féroces ne ressemblaient pas aux troupes épuisées qu’il avait déjà vues.

Avec sa formation de bête spirituelle disposée un peu partout, il y avait des centaines de bêtes spirituelles qui rendaient leur dernier soupir dans un cri de deuil et d’agonie.

C’était une chance qu’il s’agisse de bêtes spirituelles et non de soldats, sinon les dégâts se seraient comptés par milliers.

[Pour l’amour de Dieu, l’armée de Dugu ne perd jamais son courage. Se battre maintenant ne mènera qu’à la défaite. Je ferais mieux de battre en retraite.]

Le Loup du Vent Hurlant rassembla le reste de ses bêtes et utilisa son art pour s’éloigner à toute vitesse de la gorge, “Dugu Feng, combats-moi si tu l’oses !”.

“Épargne tes railleries, ça ne marchera pas.” Dugu Feng ricana, le regardant partir.

Le Loup Hurlant se détendit, ayant obtenu une retraite facile.

Exactement ce qu’il voulait, utiliser la psychologie inversée pour faire vaciller Dugu Feng dans sa course-poursuite. Sinon, il serait décimé en même temps que sa division avec le style de Dugu Feng.

Il pensait que Dugu Feng croyait qu’il s’agissait d’un appât et restait sur place, alors qu’en fait, tout était prévu dans le plan de Dugu Feng pour le laisser partir.

“Grand frère, ont-ils mordu à l’hameçon, à la tactique de la ville vide du Maréchal ?” demanda Dugu Lin à Dugu Feng.

Ce dernier hocha la tête : “Oui, sinon ils feraient marcher toute leur armée d’un million d’hommes sur nous sans aucune chance de résister puisque…”

Dugu Feng regarda ses hommes, “Ce sont les seuls à être encore debout.”

Le Loup du vent hurlant s’est enfui la queue entre les jambes et a mis ses troupes en déroute. Tuoba Tieshan demanda, “Loup du vent hurlant, que s’est-il passé ? D’après ce que j’ai entendu, il semblerait que tu aies été piégé ?”

“Commandant, l’armée de Dugu a installé son camp à l’intérieur comme tu l’avais prédit. Mais ils ont mis en place des réseaux. En ajoutant la gorge étroite, notre armée de bêtes ne peut pas utiliser son nombre à notre avantage. Et si nous y allons trop peu nombreux, nous perdrons…”

Le loup du vent hurlant était maussade. Tuoba Tieshan prit la parole : “Même avec les réseaux, peu de leurs hommes peuvent tenir debout…”

“Non, non, non… Ils sont remplis de fougue. La division de Dugu Feng est à pleine puissance, plus forte que jamais. Et avec les réseaux, il m’a fait subir une défaite écrasante !” Le loup du vent hurlant soupira.

Tuoba Tieshan était sceptique, “Loup massacreur, teste-les. Mais au moindre signe qu’ils tiennent encore le coup, tu dois revenir immédiatement.”

“Compris !”

Le Loup massacreur s’inclina et mena quelques milliers de ses hommes avides et assoiffés de sang vers les gorges.

Tout comme dans le cas du Loup du vent hurlant, des éclairs et du feu surgirent de partout. Mais il s’excita au contraire, poussant en avant avec sa hallebarde dessinée par le Ciel.

Mais ce ne fut pas pour longtemps, car la lumière bleue vint à lui sous la forme de la division de Dugu Feng. Ce dernier se mit même à rire : ” Le chef des huit gardiens de loups, le loup massacreur. Le prendre reviendrait à couper le bras de Tuoba Tieshan !”

“Humph, j’aimerais te voir essayer !” Les hommes du Loup Massacreur rassemblèrent leur intention meurtrière dans leur bras, tandis que sa hallebarde siffla dans les airs en un coup de tranchant.

Bam !

Les lueurs blanches et bleues s’entrechoquèrent, s’annulant l’une l’autre. Tandis que le coup de sabre du loup massacreur envoyait voler les hommes de Dugu Feng.

Sa moquerie enthousiaste fut interrompue alors que des cris rugissants résonnaient dans toute la gorge. Les autres tigres firent leur glorieuse apparition avec leur propre division puissante.

Leurs soldats étaient au sommet de leur puissance et débordaient d’énergie.

[L’armée de Dugu a encore de la volonté ?]

Le loup massacreur donna le signal de la retraite. Aussi arrogant soit-il, il connaissait ses limites. Affronter quatre tigres était déjà assez difficile, ils avaient en plus l’avantage du terrain avec un réseau en place.

Une bataille maintenant serait très décourageante et coûteuse.

Par prudence, le loup massacreur disparut de la brume et sortit de la gorge.

Il manqua de peu de voir les trois divisions de tigres s’évanouir dans le néant.

Les frères se réunirent et Dugu Lin demanda : ” Grand frère, comment tu tiens le coup ? ”

Prenant une grande inspiration, Dugu Feng se tint la poitrine et acquiesça. “Je peux encore tenir, c’est juste que ma poitrine est lourde. Le loup massacreur n’est pas une plaisanterie.”

“Nous sommes chanceux grâce à la prévoyance de parrain, car Tuoba Tieshan enverra d’abord des éclaireurs. Nous avons rapidement mis en place un réseau de tempêtes de feu, un réseau de foudre et même un réseau d’illusions, sinon nous ne les aurions pas effrayés, ha-ha-ha…” Dugu Lin gloussa. “Grand frère, seuls tes hommes sont réels. Les nôtres ne sont que des leurres. Nous serions morts si le Loup Masacreur n’avait pas mordu à l’hameçon.”

Les quatre se mirent à rire à gorge déployée.

Le loup massacreur, qui n’y comprenait rien, l’a cru sur parole en déclarant : ” Commandant, ils ont tendu une embuscade. L’armée de Dugu n’a pas perdu beaucoup d’hommes non plus. D’après ce que j’ai vu, quatre cent mille hommes au minimum tiennent encore bon.”

“Avec autant de gens en formation, attaquer sera vain !” fronça les sourcils Tuoba Tieshan. “Me suis-je trompé ? Les hommes du vieux Dugu ne sont pas épuisés ? Le vieux briscard en sait sûrement plus d’un.”

” Entourez les gorges, nous les affamerons. Voyons s’ils sortent alors !” ordonne Tuoba Tieshan.

Les hommes s’inclinent.

Les quatre tigres remarquèrent leurs mouvements et ne virent aucune attaque venir de sitôt. Ils s’enfoncèrent dans la gorge, jusqu’à leur camp, mais laissèrent les hommes derrière eux comme gardes.

Autour de la tente de commandement, les soldats étaient couchés à perte de vue.

Après le vol du dragon, ils étaient plus qu’épuisés et avaient besoin de plusieurs jours pour récupérer.

Il ne reste plus que quelques dizaines de milliers de soldats pour aider les tigres à effrayer les Quanrong.

Ou alors, ils marcheraient dans les gorges et abattraient l’armée de Dugu comme on fauche de l’herbe.

Bien que le danger ne soit pas encore passé.

“Maréchal, l’armée de Quanrong nous a encerclés pour couper court à nos approvisionnements. Des ordres, maréchal !” Dans la tente, Dugu Feng s’incline.

Dugu Zhantian était effondré, n’ayant d’autre choix que d’avancer pas à pas.

Dugu Lin proposa : ” Devrions-nous… appeler de l’aide ? ”

“Qui exactement ? La capitale impériale est assiégée, et la situation de Sa Majesté est inconnue.” Dugu Zhantian soupira : “Qui aurait cru qu’un jour viendrait où je serais piégé dans ma patrie ?”. Zhuge Changfeng, tu m’as bien eu.”

Les quatre tigres de Tianyu soupirent.

Dugu Lin reprit la parole : ” Demande… au cinquième ? ”

Les autres tigres s’illuminèrent d’espoir…

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