Traducteur: Ych
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Cinq jours plus tard, l’empereur de Tianyu organise son jubilé centenaire. Le monde était en paix, les clans étaient présents, la délégation de Quanrong est venue apporter des cadeaux et les Huit Maisons Nobles étaient présentes. Toute la nation était en fête.
Zhuo Fan, qui n’a presque jamais soigné son comportement, rayonnait positivement, il était beau et charmant. Mais il y a une chose dont il n’a pas pu se débarrasser, c’est son sourire diabolique caractéristique.
[La fête est le début de la fin, attendez de voir, humph…]
Les yeux de Zhuo Fan ont clignoté et il a quitté la maison. Les membres du clan Luo attendaient déjà et leurs yeux se sont illuminés à son arrivée.
Zhuo Fan étant si paresseux et peu soucieux de son image comme d’habitude, le voir tout frais et tout habillé était un spectacle remarquable.
Les yeux de Luo Yunchang et de Yun Shuang brillent.
” He-he-he, intendant Zhuo, tu as un rendez-vous galant ? En te voyant tout beau, je me demande combien de cœurs de dames tu vas voler ?”. Le capitaine Pang rit.
Luo Yunhai acquiesce tandis que Zhuo Fan a un vague sourire, “C’est l’anniversaire de Sa Majesté aujourd’hui. Comment pourrais-je ne pas m’habiller comme il se doit pour montrer mon plus grand respect ? Quoi qu’il en soit, il a fait de moi le meilleur intendant sous les cieux.”
“Frère Zhuo, tu n’as pas l’habitude de te préoccuper de ces subtilités, comment se fait-il qu’aujourd’hui…”. Le capitaine Pang était perdu.
Zhuo Fan secoue la tête et se tourne vers Luo Yunhai, “Yunhai, quoi qu’il arrive, tu ne dois pas paniquer. En tant que chef de clan, la moindre des choses est d’avoir un esprit stable.”
Luo Yunhai a hoché la tête, ne sachant rien de ce qui se passait.
“Quant à vous, les nains, vous souvenez-vous encore de ce que je vous ai dit hier soir ?”. Zhuo Fan s’est tourné vers les quatre démons comploteurs.
En riant, les quatre pygmées étaient déterminés : “Intendant Zhuo, s’il y a bien une chose pour laquelle nous sommes doués, c’est ça, ha-ha-ha…”
“Qu’est-ce que c’est ? Zhuo Fan, que fais-tu maintenant ?” demande Luo Yunchang.
Zhuo Fan secoue la tête en souriant, “Ce n’est rien. Allez, venez.”
Luo Yunchang ne pouvait que le regarder avec méfiance, en suivant les autres. Lorsque le moment est venu de prendre la calèche pour se rendre au palais impérial, au lieu de faire un tour avec Yunhai et elle, comme d’habitude, il en a partagé un avec Yun Shuang.
Cela l’a laissée stupéfaite et abattue.
Yun Shuang a sursauté, ses joues ont rougi et elle était sur le point de refuser. Mais l’abruti que Zhuo Fan a toujours été, est entré dans la calèche sans souci et l’a même rapprochée avec un sourire mauvais, “Shuang’er, quelque chose ne va pas ou tu n’aimes pas ma compagnie ?”.
“Euh, pas du tout. Mais tu ne devrais pas aller avec la jeune miss…” Elle n’était ni dans les locaux du clan Luo depuis quelques jours, ni née hier. Il était évident pour elle que Luo Yunchang portait un flambeau pour Zhuo Fan.
Tandis que Zhuo Fan, qui est l’intendant, et Luo Yunchang, qui est le maître, se complètent. Alors qu’elle, l’étrangère, se sentait plutôt mal à l’aise d’être aussi proche de l’homme d’une autre.
Zhuo Fan ne s’en formalisa pas le moins du monde, arborant le même sourire narquois : “Tu devrais t’y habituer alors. Nous passerons de nombreux jours ensemble à l’avenir !”
“Quoi ?”
Yun Shuang a fixé Zhuo Fan, les joues en feu. Elle n’arrivait pas à donner un sens à ses paroles et son cœur sautait aux conclusions un battement à la fois.
Son cœur s’est mis à battre si vite qu’elle avait l’impression qu’il allait sortir de sa poitrine.
Zhuo Fan s’est assis calmement, arborant le même regard omniscient.
Le convoi du clan Luo descendait la rue principale de la capitale impériale en direction du palais impérial. Le prince héritier attendait aux portes avec ses deux frères.
Yuwen Yong a souri, le prince héritier a acquiescé et le visage du deuxième prince a tressailli. Il est fort possible qu’il se souvienne d’un événement particulièrement douloureux pour que son humeur sombre.
Les deux autres savaient pourquoi, bien sûr, choisissant de l’ignorer et procédant à l’accueil des invités.
Luo Yunhai et Luo Yunchang sont sortis de la première voiture. Les princes ont regardé à l’intérieur le manège vide et se sont demandés : [Où est l’intendant Zhuo ?]
Zhuo Fan est sorti de la deuxième voiture, menant par la main Yun Shuang, qui rougit.
Les deux princes ont tiré des conclusions sur-le-champ. Luo Yunchang fixait le couple, le cœur rongé par la jalousie. [Quand sont-ils devenus si proches ?]
[Soupir, certains hommes exceptionnels ont tellement d’attrait que tout le monde les veut.]
Personne n’a remarqué le deuxième prince dans le coin qui affichait un regard étrange en voyant les deux princes si près du couple…
” Frère Zhuo, tu es un éminent romantique ! Chaque fois que je te vois, tu tiens une belle dans chaque bras. Ça te dérange de mettre ce célibataire au courant de ton petit secret ?” Le gros soupira.
Zhuo Fan s’est contenté de faire un signe de la main : “Fatty, je serai franc sur ce point. Tout ce qui se passait avant était un mensonge, alors qu’il n’y a qu’aujourd’hui qui est réel.”
Yun Shuang rougit plus fort, son cœur s’affole. [Depuis quand l’intendant Zhuo éprouve-t-il de tels sentiments pour moi ?]
Luo Yunchang a frémi, son esprit a été bouleversé. C’était la première fois que Zhuo Fan parlait ouvertement de ses sentiments, il n’en avait jamais parlé même devant Chu Qingcheng.
[Pourquoi met-il soudain son âme à nu pour une dame qu’il a rencontrée il n’y a pas un mois ?]
[Est-ce parce qu’elle ressemble beaucoup à Ning’er ?]
Luo Yunchang s’est senti amer lorsque le prince héritier a ri, “Félicitations, intendant Zhuo. La Sainte Vierge et un héros, c’est un mariage parfait, ha-ha-ha…”
Zhuo Fan a gardé la tête haute, avec un sourire confiant. Yun Shuang était déjà plus mûre qu’une tomate, baissant la tête en signe de confusion.
Elle ne comprenait toujours pas ce qui venait de se passer. [Quand est-ce que l’intendant Zhuo et moi avons commencé à être ensemble ?]
“S’il vous plaît, par ici !” Le prince héritier s’est épanoui.
Zhuo Fan a conduit Yun Shuang devant, entrant dans la grande salle. Il remarque les autres maisons, et Zhuge Changfeng et Dugu Zhantian sont tous là. Même la délégation de Quanrong était présente.
Jetant un coup d’œil à Zha Lahan et Zhe Bie, encore pâles, Zhuo Fan affiche un sourire sauvage, faisant ressortir la peur dans leurs yeux.
Han Tiemo et Tuoba Liufeng l’ont scanné, devenant choqués à chaque seconde.
Il était difficile de comprendre comment un jeune homme comme Zhuo Fan pouvait posséder un tel pouvoir divin. Il fallait l’éliminer au plus vite !
Le problème était de trouver les moyens de réaliser cet acte.
“Intendant Zhuo, une nouvelle aventure, je vois !” Une voix étrange a secoué les tympans de Zhuo Fan. C’était la surveillante des pivoines de l’édifice des fleurs dérivantes.
Elle a pris la place de Chu Qingcheng en exprimant son objection totale avec des yeux enflammés et en colère.
“Pivoine, silence. Ne sois pas grossière !”
Grand-mère lui lance un regard noir, puis sourit à Zhuo Fan : “Ha-ha-ha, intendant Zhuo, ne fais pas attention à son caractère.”
“Comment pourrais-je ? Elle a raison après tout. J’ai une nouvelle aventure”.
Zhuo Fan a tiré la main de Yun Shuang pour insister, passant devant les gens et se dirigeant vers les sièges somptueux du clan Luo, s’assurant de faire asseoir Yun Shuang juste à côté de lui.
Son acte a fait froncer les sourcils de toutes les filles avec envie. Ensuite, Yun Shuang rougissait encore plus fort sous les regards de l’Édifice des Fleurs Dérivantes. Elle ne pouvait pas croiser leurs regards, se sentant honteuse de faire quelque chose qu’elle ne devrait pas. Comme arracher Zhuo Fan.
Le problème, c’est qu’elle n’avait aucune idée de ce qui se passait ici. Zhuo Fan en est le principal responsable.
Ainsi, Yun Shuang était assise sur des épingles et des aiguilles, l’air écrasé à côté de Zhuo Fan. Ses yeux se sont même mis à pleurer.
Les maisons, les fonctionnaires et la délégation ont pris place peu après, suivis par les princes qui vont devant. Le prince héritier sourit : “Ha-ha-ha, c’est aujourd’hui le jubilé du centenaire de mon père impérial, une fête nationale. Vous tous qui venez ici, en particulier la délégation de Quanrong qui vient de loin, vous avez apporté beaucoup d’honneur par votre présence. Une grande occasion pour Tianyu et Quanrong de se donner la main… ”
Roulant des yeux, le côté de Tuoba Liufeng n’était pas habitué aux coutumes de Tianyu, prêchant l’hypocrisie et tout le reste. [Tout ce que j’entends, c’est que nous sommes venus pour faire la fête, que c’est vous qui êtes les gagnants dans cette histoire. Et vous êtes même reconnaissants ? C’est quoi cette blague ?]
Personne ne comprenait qu’à Tianyu, l’empereur régnait en maître.
[Vous, les nouveaux venus, êtes venus apporter des cadeaux à l’empereur, lui donner du prestige. Bien sûr que nous profiterions de vous. Sinon, pourquoi pensez-vous être là ?]
Face à une logique aussi enchevêtrée, les Quanrong laconiques n’ont jamais pu s’y retrouver…
Pendant que le prince héritier perfectionnait ses talents d’orateur, chantait des louanges et tout le reste, dans le bureau impérial, l’empereur, dans ses plus beaux habits, affichait un visage méchant, prêt à se joindre aux festivités.
“Tout le monde est là ?” Les yeux de l’empereur brillent.
Une ombre s’est agenouillée, “Votre Majesté, ils le sont. S’il vous plaît, donnez-nous des ordres !”
“Bien, je peux enfin voir la fin de ce jeu”.
D’un pas insouciant, l’empereur souriant s’est dirigé vers son bureau et a fait un échec et mat : “L’ordre secret de la perle d’il y a mille ans est enfin mis en œuvre. Tianyu est à moi après tout !”
En serrant le poing, l’empereur s’est retourné et s’est dirigé d’un pas vif vers le hall d’entrée avec les serviteurs à sa suite.
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Note du traducteur: Enfins arrivés au chapitre 400 ! Cela marque la fin du volume 03 et le début du volume 04.
