Trash of Count’s Family Chapitre 328

Briller (3)

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Auteur : Yoo Ryeo Han
Traductrice : Moonkissed

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Le groupe qui sortait du palais se dirigeait vers la tour de la cloche des alchimistes. Ils avaient l’air confiants, majestueux, comme si rien ne pouvait les arrêter.

« Mon Dieu ! »

Les gens ne purent s’empêcher d’être choqués en voyant la personne à la droite du Maître de la Tour qui montait avec assurance sur un cheval. Les citoyens qui tentaient de s’échapper ne purent s’empêcher de trembler.

« …L’épée gardienne…… ! »

Le duc Huten était connu comme l’épée de l’Empire Mogoru.
Bien qu’il ait été vaincu lors de la bataille du Royaume d Whipper et qu’il soit actuellement retenu en captivité au Château de l’Érable, il restait la fierté et la source de force de l’Empire.

Cependant, le vieux chevalier qui se trouvait ici en ce moment même occupait une position différente dans le cœur des gens.

L’épée gardienne.

C’était le titre donné au chevalier qui avait gardé l’ancien empereur et l’empereur actuel.
Il était toujours chaleureux avec les gens, mais c’était aussi quelqu’un de droit qui était loyal à la famille royale depuis des générations.

C’était un expert de haut niveau, mais il était extrêmement faible comparé au duc Huten.

Cependant, les citoyens continuaient d’appeler Sir Bernard l’épée gardienne.
Sa loyauté et sa personnalité droite, qu’il avait construites et maintenues pendant de nombreuses années, faisaient de lui la fierté de l’Empire.

« Je, je ne sais plus. »

L’un des citoyens qui s’échappait posa son sac sur le sol.

En voyant l’épée gardienne douce et droite, en voyant Sir Bernard ici, il était incapable de dire ce qui était la vérité et ce qui était un mensonge.

Sir Bernard commença à parler à ce moment-là.

« Tout le monde s’arrête ! »

C’était une voix profonde qui résonnait dans toute la zone.
Il criait sa déception tout en portant une armure complète alors qu’il avait plus de soixante-dix ans.

« J’ai reçu l’ordre de sa majesté de le quitter et de venir ici aujourd’hui. »

Tous les citoyens concentrèrent leurs regards sur Bernard.

C’était une histoire célèbre.
L’empereur avait toujours gardé Bernard à ses côtés. C’était le chevalier qu’il chérissait le plus, même s’il était très âgé. L’histoire selon laquelle l’empereur malade ne pouvait pas dormir correctement si Bernard ne montait pas la garde devant la porte de sa chambre était célèbre.

« La raison en est simple. Sa Majesté se préoccupe de ses concitoyens ! »

L’empereur avait envoyé son chevalier le plus fidèle.

« Ne vous laissez pas berner par ces images. Réfléchissez un peu. »

Aucune émotion n’était visible dans la voix du vieux chevalier alors qu’il continuait à parler.

« L’Empire a-t-il pointé son épée vers vous ? »

C’est pourquoi il était plus facile de l’entendre.
Les citoyens regardèrent autour d’eux.

Ils voyaient les murs détruits.
Ils pouvaient également voir le dirigeable dans le ciel.
De plus, il y avait aussi les gens des bidonvilles qui leur disaient de s’enfuir.

Ils regardèrent vers le dirigeable et commencèrent à réfléchir.

Ces images étaient-elles vraiment réelles ? Et si c’était de fausses images ?

L’incertitude et le chaos envahissaient leurs esprits, car ils ne savaient pas quoi croire.

« Bon sang ! »

Rex commença à froncer les sourcils.

Il connaissait également Sir Bernard, l’épée gardienne.
Bernard était aussi l’une des rares bonnes personnes qu’il connaissait à la cour royale.

C’était le chevalier vétéran qui avait donné à Rex quelques bons souvenirs pendant son année de recrue, alors qu’il était bien décidé à se venger.

Tous les nouveaux chevaliers recevaient au moins une fois les soins chaleureux et les enseignements de Sir Bernard.

‘…Ce n’est pas bon si Sir Bernard est impliqué.’

Les gens pourraient vraiment croire à l’histoire de l’Empire s’il s’en mêlait.
La voix sévère de Sir Bernard continua.

« En fait, qui a détruit les murs de la ville pendant la nuit ? Qui a détruit votre sommeil paisible ? »

Les citoyens qui étaient tendus commencèrent à perdre leurs forces.
Ils tressaillirent à nouveau à ce moment-là.

Dang- dang- dang-

Ils entendirent à nouveau la cloche.
C’était au moment où Sir Bernard et le groupe du maître de la tour entraient dans la place où se trouvait le clocher des alchimistes.

Tap. Tap. Tap.

Les gens regardaient vers les toits des bâtiments entourant le clocher des alchimistes.
Ces personnes se tenaient calmement au sommet de ces toits triangulaires.

Des personnes portant des robes blanches avec l’écusson d’un soleil doré regardaient la place.

Le Chevalier Chat Sir Rex tourna la tête après avoir senti quelqu’un taper sur son armure.

« Umm, vous êtes les gens de la vidéo, n’est-ce pas ? »

C’était l’un des citoyens qui s’étaient échappés.

Ce n’était pas pour rien que les gens hésitaient encore, même après l’arrivée du respecté Sir Bernard.

« …Vous êtes les gens de l’Église du Dieu Soleil qui se sont battus contre les golems, n’est-ce pas ? »

Le chevalier gardien Clopeh. Il avait des images de tout ce qui s’était passé lors de la bataille du Royaume de Whipper. La qualité de ces images était extrêmement claire.

« Les oiseaux squelettes blancs et les chevaliers sacrés-nims. C’était votre peuple, n’est-ce pas ? »

Les citoyens ne pouvaient pas oublier le chevalier saint et les oiseaux squelettes blancs qui criaient les principes de l’Église du Dieu Soleil tout en se battant contre les golems sur les images.

Nous irons vers la lumière !
Nous allons anéantir les ténèbres au nom de notre seigneur !

Les mots qu’ils avaient criés résonnaient dans leurs oreilles.
Ils ne pouvaient s’empêcher d’être sensibles à la magie noire après avoir entendu le terme “ténèbres”.

Sir Rex regarda dans les yeux désespérés de la personne qui s’accrochait à lui et lui posait cette question.
C’était quelqu’un qui s’était enfui en pyjama avec seulement ses affaires importantes et quelques vêtements simples.

Sir Rex était sur le point de répondre lorsqu’il dut tourner la tête.

« Sir Rex. »

Quelqu’un l’avait appelé par son nom.
Rex tourna la tête.

« …Sir Bernard. »

Les yeux incorruptibles du vieux chevalier regardaient Rex.
Rex se mordit les lèvres en voyant que le vieux chevalier s’adressait toujours à lui en l’appelant ‘sir’, contrairement au reste des chevaliers de l’Empire.

« C’est toi qui commande ? »

Les yeux de Bernard, aussi profonds qu’un lac d’une profondeur inconnue, se dirigèrent vers Rex.

« Je n’ai pas l’intention de me battre. Je ne veux pas que quelqu’un soit blessé. »

Rex vit le porteur de la robe du maître de la tour, l’alchimiste à côté de lui et le reste des gens du côté de l’Empire tressaillir. C’était particulièrement vrai pour les chevaliers derrière Sir Bernard.

« Capitaine-nim.
– Bernard-nim, vous ne pouvez pas faire… »

Cependant, les actions suivantes de Bernard firent que tout le monde dut s’arrêter de parler.

« Pouvons-nous discuter ? »

Sir Bernard bougea la main en disant cela.

« Hein ?!
– Capitaine-nim ! »

Avant que les gens ne puissent dire quoi que ce soit d’autre…

Clang !

Une épée était tombée au sol.
Le vieux chevalier avait laissé tomber son épée sur le sol.

Il descendit ensuite de son cheval et commença à marcher lentement vers le centre de la place de la Tour de la Cloche des Alchimistes.

Le vieux chevalier regarda les citoyens à proximité, les personnes portant des robes blanches sur les toits, le dirigeable, et même les personnes au sommet de la Tour de la Cloche avant de se retourner vers Rex.

« C’est toi qui commande ? »

Rex se sentit étouffé par la pression exercée par Bernard.
C’était une pression douce qui dégageait une aura d’invincibilité.
Rex serra les poings.

« N- »

‘Non, ce n’est pas moi le responsable.’

Il y avait quelqu’un d’autre qui était responsable.
Ce n’était pas Cale, mais ils avaient prévu que quelqu’un revendique ce rôle.

C’était à ce moment-là.

– Rex ! Tu m’entends ? C’est moi, le grand et puissant Raon Miru !

Il pouvait entendre la voix du dragon.

– Cale m’a dit de te dire ceci.

Rex cessa de serrer les poings après que Raon lui eut transmis le message de Cale.

« …Rex.
– N’y va pas. »

Ses amis qui s’étaient rassemblés autour de lui lui montraient leur inquiétude.
Ils le regardaient avec des regards qui semblaient lui demander ce qu’ils devaient faire, ainsi que lui dire de ne pas y aller parce qu’ils étaient sûrs qu’il s’agissait d’un piège.

À ce moment-là.

Clang !

Ils entendirent un autre bruit, celui d’un objet qui tombait.

« Gasp. »

Certains observateurs ne purent s’empêcher de sursauter.

Un bouclier de fer était tombé sur le sol.

« …Rex ! »

Son ami tendit la main vers l’épaule de Rex.
Cependant, sa main ne saisit que l’air.

Tap. Tap. Tap.

Rex se dirigea lui aussi vers la place devant le clocher des alchimistes, sans arme. Il se retrouva alors face à face avec Sir Bernard.

« Sir Bernard, je suis le responsable.

– Ah. »

Quelqu’un laissa échapper un souffle.
L’un des chevaliers derrière Bernard cria en même temps.

« Un criminel comme toi ose se présenter face à Bernard-nim ! Agenouille-toi…
– Ça suffit. »

Bernard empêcha le chevalier de dire quoi que ce soit d’autre. Il se dirigea ensuite vers Rex avec un doux sourire.

Le jeune chevalier aux cheveux rouges et le vieux chevalier aux cheveux blancs.
Le vieux chevalier commença à parler calmement.

« Je vais mener une enquête sur le contenu de la vidéo. »

Quoi ?
Une enquête ?

Les gens sur la place commencèrent à chuchoter rapidement entre eux.

« De plus, le Maître de la Tour nous a permis de mener une enquête complète sur la Tour de la Cloche des Alchimistes. »

Le Maître de la Tour retira sa capuche à ce moment. L’alchimiste à sa gauche retira également sa capuche. L’alchimiste était un homme d’âge moyen. L’alchimiste d’âge moyen regarda le Maître de la Tour qui avait retiré sa capuche.

Le Maître de la Tour avait un visage âgé et têtu.
C’était bien le visage du Maître de la Tour que les gens connaissaient.

« Je vais autoriser l’enquête. J’y participerai personnellement car l’honneur de mon disciple Honte est en jeu. Je souhaite dissiper tout malentendu. »

Les chuchotements commencèrent à s’intensifier.
Le vrai Maître de la Tour disait qu’il était prêt à résoudre tous les malentendus.

Les gens commencèrent à regarder Rex avec des regards interrogateurs.

« Et si on réglait ça pacifiquement maintenant ? »

Régler cela pacifiquement.

Cette phrase détendit un peu l’expression des visages des citoyens de l’Empire.
Les visages des habitants des bidonvilles s’assombrirent en même temps. Ils regardèrent vers le sommet de la Tour de la Cloche. Ils étaient certains que Cale se trouvait dans la Tour de la Cloche.

Pourquoi ne fait-il rien ?

Ils ne pouvaient pas laisser le flux se déplacer vers l’Empire de cette façon.
C’était à ce moment-là.

« C’est très bien. Nous pouvons nous en occuper pacifiquement. »

Quoi ?

Les yeux des amis de Rex s’écarquillèrent.
Rex avait accepté la demande de Bernard.

« Nous allons retirer le dirigeable. Nous allons tous nous retirer aussi. »

À ce moment-là, une voix se fit entendre dans l’esprit de Rex.
C’était la voix d’un enfant de six ans, mais elle contenait la volonté de la personne qui avait planifié tout cela.

– Une seule chose.

Rex commença à parler.

« Juste une chose. »

Cale commença à marcher lentement depuis le sommet du clocher.

– Nous avons une requête à formuler.
« Nous avons une demande. »

Cale, qui était caché dans l’ombre de la grande cloche, regarda devant lui.
Rex fit de même.

– Nous souhaitons serrer la main du maître de la tour.
« Nous souhaitons serrer la main du maître de la tour. »

Le regard de Cale se dirigea vers quelqu’un d’autre.
Cette personne se tenait devant la cloche. C’était quelqu’un qui s’était révélé devant tout le monde.

Il pouvait voir la robe blanche de cette personne.
Cale s’approcha de cette personne et posa sa main sur son épaule.

Sir Rex continua de parler.

« Est-ce possible ? »

L’un des chevaliers de l’Empire cria à ce moment-là.

« Espèce de vaurien ! Qui croirait les paroles de la personne qui a tenté d’assassiner la vice-maîtresse de la tour ?!
– Attendez. »

Le maître de la tour leva la main.
Le visage têtu regarda autour de lui avant de regarder l’alchimiste à sa gauche et de hocher la tête.

« D’accord. Je vais te serrer la main si cela signifie que tout peut être géré pacifiquement. »

Cale commença à parler à ce moment-là.

« Vas-y. »

Rex recula.
Les gens sursautèrent à ce moment-là.

« Oh !
– Là-bas ! »

Tap. Tap. Tap.

Les personnes en robe blanche qui se tenaient sur les toits avaient toutes sauté sur la place et s’étaient agenouillées.

Mais les gens ne s’étonneaient pas de cette action.

Le sommet du clocher.
Ils pouvaient voir quelqu’un descendre lentement de là.
C’était comme si le vent le faisait descendre avec précaution.

Tap.

La capuche de la personne fut retirée au moment où elle atterrit sur le sol.

« Ah !
– M, mon Dieu ! »

Les citoyens en état de choc purent entendre les personnes en robe blanche commencer à crier.

« Nous saluons le Saint-nim ! »

Tap. Tap.

Le Saint Jack.

Il commença à marcher.
Les pouvoirs de guérison divins uniques du Saint du Dieu Soleil commencèrent à sortir de son corps.

« S, Saint-nim. »

Certains citoyens serrèrent inconsciemment leurs mains l’une contre l’autre.
Ils pouvaient sentir la chaleur qui les entourait. Elle les aidait à détendre leurs muscles tendus par l’anxiété et l’incertitude.

C’était une lumière vive et sacrée, différente des torches qui éclairaient la nuit noire. C’était le pouvoir de guérison qu’ils avaient oublié.
Les expressions sur les visages des citoyens de l’Empire changèrent.

Sir Rex reprit la parole.

« C’est le Saint-Nim qui va serrer la main du Maître de la Tour. »

Les citoyens regardèrent Jack et le Maître de la Tour, même après avoir entendu ce développement inattendu.

Le Maître de la Tour et Jack s’étaient déjà serré la main à plusieurs reprises lors de différentes cérémonies dans le passé.

Les yeux des citoyens de l’Empire s’écarquillèrent à l’évocation de ces souvenirs.

Jack s’arrêta de marcher.

Le Saint Jack.

Il y avait une flamme dans son regard innocent.

– Petit Saint ! Te souviens-tu de ce que Cale a dit ?

Il pouvait entendre la voix de Raon délivrer le message de Cale dans son esprit.

– Maître de la tour-nim.
« Maître de la tour-nim. »

Jack tendit la main.

« Puis-je vous serrer la main ? »

Le Saint Jack.
Il regardait Sir Bernard, l’épée gardienne de l’Empire.

« N’êtes-vous pas le vrai Maître de la Tour ? »

Le sourire disparut du visage du gentil vieux chevalier.
En revanche, Saint Jack avait un sourire pur sur le visage.

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Satoru monamour
11 mois il y a

😮 !

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