Lord of Mysteries 2 Chapitre 109

Traducteur: Ych
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Quelques jours plus tôt, sous le “pic” cramoisi, adjacent au “mur de la ville” déformé.

Lumian s’est agenouillé sur le sol, fixant l’énigmatique femme qui s’approchait.

Ses paroles résonnaient à ses oreilles, puis s’assourdissaient peu à peu.

Les mains de Lumian se plaquèrent contre le sol, serrant la terre comme pour tenter de la réduire en liquide.

Alors que la mystérieuse femme s’arrête à un mètre de lui, il se lève d’un bond, l’inquiétude s’emparant de sa voix : ” N’as-tu pas dit qu’il y avait encore de l’espoir ? Tu n’as pas dit qu’Aurore et les autres pourraient être sauvés si je sortais moi-même de la boucle ?”

Sa voix est devenue plus rauque à chaque mot.

L’énigmatique femme resta silencieuse, ses yeux remplis de pitié le fixant.

Lumian hésita avant de demander, l’espoir se mêlant à ses paroles : “Il y a encore de l’espoir, n’est-ce pas ?

…..

“Ce n’est pas qu’un rêve éphémère. Lors de ma discussion avec Aurore, elle a parlé de choses dont je n’avais jamais entendu parler, comme le fait que la description d’un nom honorifique peut faire allusion à deux entités distinctes !”

Ses yeux se fixèrent sur la femme, la peur et l’espoir s’affrontant tandis qu’il scrutait chacun de ses mouvements.

Enfin, elle acquiesça.

“Il y a en effet un espoir.”

Les yeux de Lumian s’illuminèrent, attendant qu’elle s’explique.

D’une voix douce, la femme expliqua : ” En vérité, Aurore est déjà morte, mais mystiquement, elle n’a pas entièrement disparu.

“Te souviens-tu des sons doux et faibles que tu entends à l’intérieur de ton corps chaque fois que tu exécutes la danse de l’invocation ? Te souviens-tu des fragments de lumière d’Aurore et des autres qui ont volé dans ta poitrine lors du rituel de la douzième nuit ?”

“Ce sont leurs corps spirituels, leurs voix ?” Lumian l’interrompt, l’impatience emplissant sa voix.

La femme répondit, un mélange de calme et de pitié : ” On ne peut les considérer que comme des fragments d’âme.

“À la fin de la douzième nuit, tu es devenue un conduit permettant à l’entité cachée de libérer son horrible pouvoir. Les croyants environnants, y compris les fragments d’âme du sacrifice, ont été absorbés par toi. Guillaume Bénet, qui dirigeait le rituel, était la seule exception.

“Plus tard, ces fragments d’âme et le puissant pouvoir corrupteur ont été scellés dans le côté gauche de ta poitrine par mon seigneur.

C’est pourquoi, alors que tu devenais de plus en plus “éveillé” dans tes rêves et que tu percevais plus clairement la date et la boucle, Aurore et les autres villageois semblaient de plus en plus réalistes. Ils ont même fait preuve d’un certain degré de conscience de soi et de cognition.

“Pour vraiment te réveiller du rêve et restreindre le pouvoir de la boucle qui consomme les ruines, tu as dû compter sur toi-même. Tu devais trouver le courage d’affronter la douleur, de faire face à la vérité et de poursuivre l’espoir insaisissable.

” Si je devais le résoudre, il n’y aurait qu’une seule option : t’anéantir complètement, toi et les ruines de Cordu. Sinon, la corruption qui est en toi s’infiltrera de façon incontrôlable, et Aurore et les autres périront véritablement dans le royaume du mysticisme.”

Lorsque la mystérieuse femme mentionna le rituel de la douzième nuit, Lumian ne put s’empêcher de se souvenir.

Une douleur aiguë lui poignarda la tête, et seules quelques images firent surface.

Aurore, le regard vide, le repoussa loin de l’autel.

Des faisceaux de lumière jaillirent d’Aurore et des villageois, et s’engouffrèrent en spirale dans le vortex situé sur sa poitrine.

Guillaume Bénet, le padre, afficha une expression choquée en fuyant l’autel.

À part cela, Lumian ne se souvenait de rien d’autre. Seuls les événements du rêve étaient clairs, comme si une force l’empêchait de se souvenir du reste.

Son visage se contorsionna, son corps se mit à trembler.

“Je ne me souviens pas de grand-chose…”

La femme acquiesça.

“C’est normal. D’abord, c’est une autoprotection subconsciente pour éviter qu’une surcharge de souvenirs douloureux et de scènes intenses ne te fasse t’effondrer et perdre le contrôle. Deuxièmement, il y a des choses dont tu n’as pas été témoin et dont tu ne connais pas la vérité. Et moi non plus je ne sais pas.

“Oui, j’aurai besoin que tu fasses quelque chose à Trèves un jour ou l’autre. Il y a un, non, deux psychologues exceptionnels que je connais là-bas. Je peux t’arranger un rendez-vous et voir qui est disponible pour te traiter. Ils pourront t’aider à te souvenir davantage et à reconstituer autant que possible les événements de Cordu.”

Les émotions de Lumian bouillonnaient pendant qu’il écoutait, mais tout ce qu’il put rassembler fut un doux “Merci…”

Les poings serrés, il demanda anxieusement : “Alors que puis-je faire pour ramener Aurore et les autres ?”

La femme soupira, avouant : “Je ne sais pas non plus.”

Voyant le regard de Lumian s’assombrir, elle ajouta : ” Mais tu dois croire que les vrais miracles existent dans ce monde.

“Et la grande existence dont j’ai parlé tout à l’heure est synonyme de Miracle.”

Le désespoir et l’espoir se sont gonflés dans le cœur de Lumian.

Même s’il savait que la mystérieuse femme devant lui lui offrait probablement du réconfort et de l’espoir, il ne pouvait s’empêcher de dire : ” Tu as dit qu’une fois que j’aurais percé le secret du rêve, tu me dirais le nom honorifique de cette grande existence. ”

Son expression est devenue solennelle, son ton sérieux.

“Je vais te le dire maintenant. Retiens-le bien.

“Son nom honorifique est : Le Fou qui n’appartient pas à cette époque, le mystérieux souverain au-dessus du brouillard gris ; le Roi du Jaune et du Noir qui manie la chance.”

Alors qu’elle parlait, Lumian sentit sa conscience glisser, comme s’il voyait un mince brouillard gris et un château imminent au-dessus.

Un regard pesait sur lui.

Simultanément, tout le village de Cordu trembla tandis que le mince brouillard qui engloutissait la région se dissipait rapidement.

Le temps que Lumian reprenne ses esprits, la lumière du soleil avait déjà filtré à travers le ciel, jetant des taches dorées sur le sommet cramoisi de la montagne et sur la terre désolée.

Lumian se souvint des trois lignes du nom honorifique et de sa conversation avec Aurore dans son rêve.

Il grimaça, un sourire amer se formant alors qu’il disait : “Je pensais qu’il y aurait une description du passé, du présent et de l’avenir.”

L’énigmatique femme à la robe orange a reconnu sa remarque de façon laconique.

“Il devrait y en avoir un autre à l’avenir, mais si j’utilise une description autre que les trois lignes pour le prier maintenant, je ne peux pas garantir que la réponse viendra de lui.

“Tu dois savoir qu’une telle situation est très dangereuse.”

Silencieux pendant quelques secondes, Lumian demanda ensuite, une lueur d’espoir dans les yeux : “Si je travaille assidûment pour toi, puis-je éventuellement invoquer ce grand être pour ressusciter Aurore ?”

“C’est une façon de faire”, dit doucement la femme. “Tu peux aussi explorer d’autres méthodes. Je ne t’en empêcherai pas. Je te rappelle simplement que de nombreuses techniques de résurrection présentent de graves lacunes.”

Lumian acquiesça, signalant ainsi sa compréhension.

Il n’osa pas s’enquérir, mais ne put pourtant s’empêcher de demander : ” Y a-t-il une chance significative de résurrection ? ”

L’énigmatique femme lui jeta un coup d’œil et soupira.

“C’est très, très mince, mais je sais que tu la poursuivras quand même”.

Lumian serra les lèvres l’une contre l’autre, restant silencieux.

Ce n’est pas qu’il ne voulait pas lui assurer qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour trouver un moyen de ramener Aurore, mais il craignait que parler ne révèle le chagrin qui déferlait dans son cœur.

Après quelques secondes, il demanda d’une voix rauque : “Qu’est-ce que tu veux que je fasse à Trèves ?”

“Rejoins une organisation secrète et aide-moi à recueillir des renseignements”, répondit simplement la femme. “Je te dirai comment les contacter une fois que tu seras à Trèves”.

Elle ajouta : “En plus de découvrir la vérité à partir de tes souvenirs, tu peux aussi te pencher sur les ‘survivants’ de cette catastrophe.”

“Les survivants ?” Les yeux de Lumian se sont rétrécis.

La femme acquiesce.

“En plus de toi, il y en a cinq autres : Madame Pualis, Béost, Louis Lund, Cathy, qui a quitté Cordu avant la douzième nuit, et Guillaume Bénet, qui était protégé par le rituel en tant qu’hôte. Ils se sont échappés avant que cet endroit ne soit complètement détruit.”

“Le padre est toujours en vie ?” Les lèvres de Lumian se retroussent.

L’énigmatique dame croisa son regard et dit : “Si ma divination est exacte, ils devraient se cacher quelque part à Trèves.”

“Très bien.” Lumian sourit, essuyant les coins de ses yeux.

La femme a ensuite regardé Ryan, Leah et Valentine, qui dormaient près du bord de la pièce, sur le mur épineux de la ville, et a demandé à Lumian : “Qu’est-ce que tu comptes faire d’eux ?”.

” S’ils partent vivants, tu seras sans aucun doute traqué par le Bureau 8, Machinery Hivemind et l’Inquisition.

“À partir de maintenant, tu ne peux que te cacher. Tu ne vivras jamais ouvertement sous le soleil. Tu seras à jamais accompagné par les ténèbres, la saleté et le danger.”

Lumian jeta un coup d’œil à Ryan et aux autres, en gloussant de façon rauque.

“Est-ce que les tuer ramènera Aurore ?”

La femme secoua la tête.

“Non.”

Lumian se moqua, inclinant la tête en fermant les yeux.

Bientôt, il releva la tête et demanda : ” Quel est le nom de l’organisation que je m’apprête à rejoindre ? Comment dois-je te contacter une fois que je serai à Trèves ?”

La femme poussa un léger soupir.

“Je te le dirai le moment venu.

…..

“Je te donnerai la méthode d’invocation de mon messager et le support correspondant plus tard. Contacte-moi par ce biais.”

Lumian se tût un instant avant de poser une autre question. ” Est-ce que je possédais le pouvoir de piéger Cordu dans une boucle ? “.

“À proprement parler, tu ne le possédais pas. Du moins, pas avant d’avoir reçu le don d’habitant du cercle”, expliqua la femme avec désinvolture. “Cet endroit est corrompu par cet être caché partout, et le niveau de puissance scellé dans ta poitrine gauche est assez élevé. Par conséquent, lorsque tes émotions fluctuent et que tu es dans un état subconscient, tu peux mobiliser la spécialité correspondante pour réinitialiser cet endroit.” Elle marqua une pause, puis ajouta : ” Cependant, tu as toujours été physiquement dans une boucle.

“La corruption scellée dans ton corps te permet de réinitialiser ta forme à 6 heures du matin tous les jours et de revenir à 6 heures du matin la douzième nuit. Seuls les changements apportés par les caractéristiques et les avantages du Beyonder sont conservés.”

Est-ce la véritable raison pour laquelle je récupère à chaque fois que je me réveille de mes blessures dans les ruines ? Pas étonnant que je ne sois pas mort de faim… Lumian comprit immédiatement.

Il jeta un coup d’œil à son corps, un sourire d’autodérision se formant.

“Ce sera toujours ce jour-là…”

Ce jour cauchemardesque.

Sans attendre la réponse de la femme, il leva les yeux et demanda : “Comment dois-je m’adresser à toi ?”.

Elle sourit et commence à répondre : ” Tu peux m’appeler… ”

Avant qu’elle n’ait pu terminer, des cartes ont soudain dansé dans les airs.

Chaque carte portait un motif unique et voltigeait en direction de Lumian.

Instinctivement, Lumian étendit sa main droite, essayant d’attraper quelques-unes des cartes.

À ce moment-là, la plupart de ces cartes disparaissent et il n’en reste plus qu’une.

La carte se posa délicatement dans la paume de Lumian, face visible. Elle représentait un personnage tendant son sceptre vers le ciel et pointant le sol de sa main gauche.

Carte de tarot-Magicien !

Lumian leva les yeux, choquée, et réalisa que la femme énigmatique avait disparu.

Dois-je l’appeler Madame la magicienne ? Lumian retourna inconsciemment la carte de tarot dans sa main, révélant des rangées de minuscules écritures Intis :

“L’esprit qui erre dans l’infondé, une créature du monde supérieur qui est amicale avec les humains, un messager qui appartient uniquement à la magicienne.”

Lumian étudia les mots un instant avant de ranger la carte de tarot.

Il jeta un coup d’œil à Ryan et aux autres, puis se retourna et s’éloigna de la zone en titubant.

Tout en marchant, Lumian ne pouvait s’empêcher de regarder en arrière, vers le sommet de la montagne taché de sang et le mur de la ville tordu et épineux.

Dans ses souvenirs, Cordu s’était déjà transformé en cela. Elle n’avait plus rien à voir avec ce qu’elle était autrefois, mais Lumian faisait toujours de son mieux pour observer et chercher, dans l’espoir de faire se chevaucher la scène de son esprit avec la réalité.

Il voulait jeter un autre coup d’œil au géant au sommet de la montagne, mais il savait que cela lui causerait un grave préjudice.

À son insu, Lumian tournait lentement autour du pic montagneux taché de sang et du mur épineux de la ville, son regard balayant constamment les objets déformés et chaotiques.

Il savait ce qu’il cherchait, et il savait qu’il ne le trouverait jamais.

Juste comme ça, Lumian arriva à l’endroit où le mur de bois l’avait bloqué.

La majeure partie de la zone s’était effondrée, révélant le jardin qui se trouvait derrière.

Le jardin était luxuriant et vivant, un contraste saisissant avec le “pic” taché de sang, le “mur de la ville” déformé et les ruines de l’autre côté.

Au centre se trouvait un berceau en bois brun, rappelant celui que Lumian avait vu dans le château de Madame Pualis.

Il se pencha inconsciemment et se rendit compte qu’il y avait une petite entaille en forme d’homme sur le lange en coton blanc légèrement vieilli du berceau. C’était comme si un bébé avait déjà reposé ici, mais qu’on ne savait plus où il se trouvait.

Qu’est-ce que cela signifie ? Au moment où cette pensée traversa l’esprit de Lumian, il sentit la lumière du soleil qui brillait dans le ciel devenir beaucoup plus brillante.

Il leva instinctivement les yeux et vit des flammes dorées engloutir complètement le sommet de la montagne.

Le géant à trois têtes et six bras se profilait dans le brasier, semblant fondre.

Lumian resta bouche bée pendant quelques secondes avant de lever brusquement les mains pour se protéger le visage.

La “lumière du soleil” était trop intense.

…

Dans le bâtiment semi-souterrain de deux étages situé à la lisière des ruines.

Lumian se rendit péniblement dans la chambre de sa sœur avec les 237 verl d’or et les 46 coppet qu’il avait collectés. Il a attrapé une valise brune remplie de vêtements et de souvenirs et a poussé la porte.

Il était là pour faire ses adieux.

Dès qu’il est entré et qu’il a vu le bureau avec les manuscrits, sa tête a palpité alors qu’une image faisait surface.

Les yeux d’Aurore se promènent, ils ne sont plus vides. Elle regarda Lumian, qui avait été repoussé, et dit avec difficulté,

” Mon carnet… ”

Le carnet de sorcellerie de Grande Soeur ? Y a-t-il des informations importantes dedans ? Lumian se pressa le front, se dirigea vers le bureau et ouvrit le tiroir du dessous.

Des cahiers sombres familiers accueillirent ses yeux.

Il se souvint soudain qu’Aurore lui avait enseigné de nombreuses connaissances en mysticisme avant la destruction de Cordu.

…

À Dariège, à la gare des locomotives à vapeur.

Le guichetier dévisage Lumian et lui demanda : “Où sont vos papiers d’identité ?”.

” Je les ai oubliés “, répondit Lumian, vêtu d’une chemise en lin, d’une veste sombre et d’un chapeau noir à bords ronds, alors qu’il tenait une valise marron.

Il s’est ensuite retourné et s’est éloigné de la fenêtre.

Un homme de petite taille, coiffé d’un chapeau demi-tour et vêtu d’un costume noir, s’approcha de Lumian en chuchotant : ” Veux-tu prendre la voiture du courrier ? Elle se dirige vers Bigorre.”

“Est-ce qu’il faut une pièce d’identité ?” demande Lumian.

L’homme de petite taille gloussa et répondit : “Pas besoin. Nos affaires sont sur le point d’être écrasées par la locomotive à vapeur. Pourquoi aurions-nous besoin de papiers d’identité ?

“Alors, tu veux ou tu ne veux pas ? C’est le dernier vestige de romantisme de l’ère classique !”

Lumian fait un léger signe de tête et demande : “Combien ?”

L’enthousiasme du petit homme s’est enflammé.

“20 verl d’or jusqu’à Bigorre, ça prend environ une journée. Il y a cinq arrêts entre les deux. Chaque arrêt permet de se reposer, de changer de cocher et de cheval. Deux de ces arrêts permettent également de se restaurer gratuitement.”

Sans poser d’autres questions, Lumian suivit l’homme de petite taille jusqu’à une rue déserte toute proche.

Une grande calèche tirée par quatre chevaux était garée au bord de la route.

En montant à bord, Lumian découvrit que l’intérieur était plutôt spacieux. Comme la calèche publique, elle comportait deux rangées séparées par une allée, ainsi que de l’espace pour les bagages plus volumineux.

Il trouva un siège près de la fenêtre, posa sa valise et sortit un livre à la couverture rouge foncé.

Tandis que les chevaux hennissent à l’extérieur, Lumian feuillette le livre, éclairé par la lumière du soleil qui passe par la fenêtre.

À côté de lui était assis un homme d’une trentaine d’années à la moustache soignée, aux cheveux bruns, aux yeux bleus et à la tenue élégante.

Il jeta un coup d’œil au livre que tenait Lumian et demanda avec intérêt : ” L’amour éternel ? Le livre d’Aurore Lee ? Celui qui met en scène le personnage principal féminin, Kingsley, et le personnage principal masculin, Ciel ?”

“Oui.” Lumian acquiesce.

L’homme moustachu est devenu bavard.

“Ce livre est la première œuvre d’Aurore Lee. L’écriture était assez amateur, en particulier les dialogues entre les personnages. Ça ne ressemble pas du tout à ce que les gens diraient dans la vraie vie. C’est tellement émotionnel que ça met mal à l’aise.”

“En effet.” Lumian acquiesce à nouveau.

Il inclina la tête et feuilleta les dernières pages du livre, son regard se posant sur un passage pertinent.

“Sur son lit de mort, Kingsley serra la main tendue de Ciel et fixa son expression angoissée. Elle força un sourire et dit avec difficulté : ‘Stupide, vis bien’.”

(Fin du volume 1-Cauchemar)