Supreme Magus chapitre 1485

Traducteur : Ych
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« J’ai fait cette mise en scène pendant l’enterrement, me moquant de toi pour faire bouillir ton sang et laissant même cette bête idiote me battre pour te donner un faux sentiment de sécurité ! » Deirus arracha la capuche de Jirni et fut déçu de découvrir qu’elle n’avait pas de cheveux à tirer.

« Dommage. J’ai toujours aimé tes cheveux et j’aurais encore plus aimé les arracher de ton cuir chevelu. » Il soupira. ” Quant à ton autre question, Zavra n’était pas le seul à pouvoir conclure un accord avec un Cavalier ! “.

Un prisme noir est apparu de la poitrine de Deirus, sa perfection encadrée comme une œuvre d’art au milieu du bleu de sa robe.

« Je suis vivant parce que je ne suis plus humain. Du moins, pas complètement. Je suis ce que les morts-vivants appellent un thrall, je crois. » Velan donna un violent coup de poing au visage de Jirni, lui brisant le nez et voilant ses yeux de larmes involontaires.

« Après avoir perdu sa stupide fratrie, cette stupide gonzesse de Nuit est désespérément à la recherche de ressources et d’alliés. Je n’ai plus rien dans ce putain de royaume, alors je vais rejoindre son armée d’immortels. Dans le pire des cas, je mourrai en emmenant beaucoup de gens avec moi.

« Dans le meilleur des cas, nous gagnons et je pisserai sur ta tombe tous les jours à partir de maintenant jusqu’à ce que le soleil cesse de se lever. » L’archimage Deirus entreprit de lui briser les doigts un par un, pourtant Jirni ne supplia pas et ne versa pas une seule larme.

« Tu sais ce qui est le plus beau dans tout ça ? Après t’avoir tuée, ton cadavre et tes précieux instruments de mise à mort sont la preuve dont j’ai besoin pour dénoncer la maisonnée Ernas pour tentative de meurtre d’un Archimage du Royaume.

« Après avoir entendu mon témoignage, les Royaux seront obligés de faire un exemple des Ernas, en les dépouillant de la plupart de leurs richesses. Te perdre si peu de temps après sa précieuse fille, rendra ce mufle d’Orion fou et je suis sûr qu’il fera une bêtise qui sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase de ta maisonnée.

« Tu pensais qu’en venant ici, tu me prendrais par surprise, mais c’était mon plan depuis le début. Je ne me contente pas de la mort de Quylla, elle n’était que l’amuse-gueule. Mon véritable objectif était de t’attirer ici et de faire en sorte que toute la maisonnée Ernas disparaisse en même temps que la mienne ! »

Deirus n’a jamais cessé de frapper Jirni pendant son discours, pourtant, à part quelques glapissements involontaires, elle n’a ni perdu son attitude de défi, ni demandé grâce.

« Tu ne t’amuses plus du tout. Crie pour moi ou je te tue. » Dit-il.

” Alors tue-moi, espèce de perdant. ” Jirni lui cracha une masse de sang et de salive au visage. « Je ne peux pas croire que tu te sois abaissé au point de devenir l’esclave d’un artefact fou. Renoncer à ta vie et à ton duché, je peux comprendre, mais à ton humanité ?

« Tu n’as pas honte ?

« Dit la femme qui s’est introduite chez moi comme une voleuse et qui a essayé de me tuer dans mon lit ». Velan lui a tapé sur la poitrine, faisant gargouiller du sang à Jirni.

« Est-ce que c’est toi ? » Elle a à moitié haleté et à moitié dit. « Lark et Mirim, c’était toi ? »

« Non, j’ai juste aidé. J’ai donné à ce cinglé tout ce que j’avais sur eux et j’ai même transmis ses avertissements à Lark. Travailler des deux côtés de la barrière était difficile, mais ça en valait la peine.

« Le seul problème qu’il me reste, c’est que tuer ta fille, recruter un mage et obtenir cette chose dans ma poitrine m’a coûté tout ce que j’avais. Nuit m’a pris même les choses les plus insignifiantes et le seul moyen que j’ai de les récupérer, c’est de l’aider à gagner la guerre.”

« Cinglé ? Qui es-tu t- » Un autre coup de pied dans la poitrine écrasa ce qui restait de ses os, ainsi que son cœur et ses poumons.

« J’ai fini de parler. » Deirus regarda son corps, s’apitoyant sur le fait que dans sa fureur, il avait oublié de s’amuser avec elle.

Il avait rêvé de la voir nue pendant des décennies et maintenant, même la mort-vivante ne pouvait pas la ramener.

« Eh bien, je ne le suis pas. » Jirni dit, faisant tressaillir Velan d’horreur.

Il détruisit rapidement son cerveau aussi, pour s’assurer qu’elle ne pourrait pas survivre, même dans le cas où elle se serait transformée en mort-vivant aussi pour se venger.

« Qui est ce type dont tu as parlé tout à l’heure ? Si tu n’as pas tué Mirim et Lark, alors Nuit devait être mon principal suspect.” Le cadavre continuait de parler bien qu’il n’ait ni cerveau, ni cœur, et qu’il ne montre aucun signe de régénération.

« Qu’est-ce qui se passe, bordel ? » Velan fit appel aux réseaux de sa maison pour sonner l’alarme, convoquer les gardes et vaporiser cette monstruosité.

Pourtant, cette fois-ci, ils refusèrent son appel.

« Ça devrait être assez clair à ce stade. Cela n’a jamais été ton piège, mais le mien. » Cette fois, la voix de Jirni vient de derrière Deirus.

L’énorme ombre que les rideaux projetaient dans le coin de la pièce se souleva, révélant l’archonte dans son haut uniforme. Elle portait une visière de cristal et tenait un appareil d’enregistrement habituellement utilisé pour recueillir les confessions des criminels.

« Tu es vivante ? Qu’est-ce que c’est que ce truc alors ? » Deirus s’est contenté de sourire en voyant le corps de Jirni intact et sa pulpeuse chevelure dorée aussi belle que dans son souvenir. « Ça n’a pas d’importance. Je n’ai qu’à recommencer, mais cette fois, je ferai attention en jouant avec toi. »

Ses courbes étirant son uniforme aux bons endroits, faisant monter son sang et gonfler son pantalon.

« Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans « piège » ? Le p- ou le -iège? » dit Jirni tandis qu’une soudaine grêle de rayons de chaleur oblige Velan à battre en retraite.

« À en juger par la vitesse de récupération, l’agilité des mouvements et le fait de ne pas mourir après avoir été poignardé, je dirais que tu es sur le point de te transformer en goule. » Manohar, le dieu de la guérison, sortit lui aussi de l’ombre, se maintenant juste derrière Jirni.

Il n’avait pas peur de son collègue archimage, seulement de la petite femme qui se trouvait devant lui.

« Manohar ! Voilà comment tu m’as piégé et ce qui te rend si confiant dans tes chances de sortir d’ici vivant. Cette chose était une de ses constructions ! » Velan était heureux de perdre du temps à parler puisqu’il pouvait s’en servir pour lancer de la vraie magie.

« Non. Une construction n’aurait pas eu la bonne chaleur, la bonne douceur, et surtout, je n’aurais jamais laissé Manohar étudier mon corps d’assez près pour en faire une réplique parfaite. Je suis une femme mariée, après tout. » Jirni secoua la tête tout en rougissant comme une jeune fille timide dans un numéro que personne n’achetait.

L’archimage Deirus déclencha l’un des sorts personnels de Nuit et une partie de leur marché, Épine glissante.

Ce sort de mage de bataille de niveau 5 exploite les ténèbres environnantes pour générer d’innombrables pointes aiguisées comme des rasoirs à partir des ombres mêmes de ses cibles, les frappant à bout portant et ne leur laissant aucun moyen d’esquiver.

À la grande surprise de Velan, les pointes piquèrent à peine l’archonte et le professeur fou avant de se dissiper.

« Qu’est-ce que… » Épine glissante frappa Deirus de toutes parts, le clouant au mur et le coupant court.

« Utiliser la magie des ténèbres contre moi n’est pas judicieux, Deirus. » Les ombres éclatèrent, révélant le reste du groupe qui attendait depuis tout ce temps.

Ilyum Balkor, le mage de sang du désert avait utilisé la Dominance pour retourner le sort de Deirus contre son propre maître. Jirni l’avait fait venir parce que les ténèbres étaient à la fois le fléau des morts-vivants et leur arme la plus puissante.

Pourtant, tant que Balkor serait là, la magie des ténèbres n’appartiendrait qu’à lui, transformant n’importe quel mort-vivant puissant en agneau pour l’abattoir.