Magic emperor chapitre 769


Traducteur: Ych
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La nuit de mariage, une période de félicité.

Après une soirée bruyante, Zhuo Fan, vêtu d’une robe rouge glamour et de chaussures montantes, entra dans la chambre nuptiale somptueusement décorée avant de refermer la porte.

Il vit sur le bord du lit nuptial, une silhouette merveilleuse, qui attendait qu’il lui enlève son voile rouge.

Souriant, Zhuo Fan était rempli de joie alors qu’il s’avançait lentement et soulevait le voile pour voir une beauté incroyable pour ce monde, aux traits délicats et encore plus envoûtante qu’auparavant.

Même Zhuo Fan fut frappé de stupeur, oubliant d’ôter complètement le voile.

“Qu’est-ce que tu regardes ?” Chu Qingcheng jeta un faible regard sur son expression perdue. Elle rougit et roule les yeux vers lui.

Réveillé en sursaut, Zhuo Fan rayonna, enlevant le voile et lui tenant les mains alors qu’il s’enivrait de sa beauté. “Ha-ha-ha, je ne fais qu’apprécier les caractéristiques uniques de ma femme. Oh, il n’y a personne dans ce vaste monde qui puisse se comparer. J’ai dû sauver le monde dans une vie antérieure pour te mériter.”

“Ferme-la, quel genre de démon sauve le monde ? Détruire sa paix, c’est plutôt ça.” Chu Qingcheng se montra taquine, malgré le bonheur qu’elle ressentait.

Se grattant la tête, Zhuo Fan acquiesça. “C’est vrai, comment puis-je sauver le monde ? Je parie que puisque j’ai ruiné le monde à un moment donné, le Ciel m’a donné toi pour m’attacher et ne plus pécher. Ha-ha-ha, même le Ciel a peur de moi, il me prend au piège à miel.”

“Quel piège à miel ? Quand est-ce que je t’ai séduit ?”

“Pourquoi, tu ne voulais pas me séduire ?” Zhuo Fan a levé un sourcil avec un sourire malicieux.

Chu Qingcheng a jeté un regard noir, mais a détourné la tête. Malgré tout, sa bouche forma un sourire.

Zhuo Fan ricana, “He-he-he, puisque tu ne veux pas me tenter, alors je vais devoir jouer les durs.”

Zhuo Fan s’élança sur elle, plaquant Chu Qingcheng au lit. D’une pichenette, il fit éteindre les bougies, plongeant la chambre nuptiale dans l’obscurité.

“Ah, comment peux-tu !” s’écria Chu Qingcheng.

Zhuo Fan sourit : “Pourquoi pas ? Tu ne peux pas me battre de toute façon.”

“Toi… brute.”

“C’est bien moi, une brute. Je pensais que tu le savais depuis le premier jour.” Zhuo Fan afficha un sourire mauvais, “Mais maintenant, tu es la femme de cette brute, qui se fait bousculer tous les jours. Il est trop tard pour avoir des regrets maintenant, ha-ha-ha…”

Soudain, Chu Qingcheng a gémi sous l’effet du flot d’émotions. Zhuo Fan ne dit rien non plus, se contentant de laisser résonner dans la pièce des coups et des fracas bizarres.

À l’extérieur de la chambre nuptiale, Kui Lang vit que les lumières étaient éteintes et afficha un sourire satisfait : ” He-he-he, l’intendant Zhuo est une bête même quand il s’agit de sa nuit de noces ; mon modèle ! ”

“Un pourri plutôt !” Han Qianying lui lance un regard noir, puis sourit.

Kui Lang se gratta la tête et la regarda, “Chérie, cela fait tant d’années. Devrions-nous…”

“Papa !”

Kui Gang s’est approché et a cassé leur ambiance, “La fête est terminée, les anciens et les vénérables sont partis. Ugh, c’était sacrément fatigant.”

“Alors va te coucher. Ta mère et moi y allons tout de suite !” Kui Lang s’est empressé de dire.

Mais Kui Gang a bombé le torse et a dit : “Comment pourrais-je ? Nous venons d’être réunis et je dois faire mon devoir de bon fils. Quoi qu’il arrive, je veux passer la nuit avec maman pour toutes les années que j’ai manquées.”

“Quel bon enfant !” Han Qianying se frotta la tête.

Kui Lang lui lança un regard noir et grinça des dents : “Dégage ! Tu auras tout le temps de te rattraper. Ce soir, c’est à moi !”

“Euh, papa fait aussi son devoir ?” Le visage de Kui Gang se crispe.

Kui Lang était perplexe.

[Ce gamin est un cultivateur démoniaque après tout. Pourquoi met-il autant de temps à grandir ? N’a-t-il pas entendu dire que l’absence rend le cœur plus tendre ? D’ailleurs, je n’ai pas vu ta mère depuis deux décennies].

“Sale gosse, je t’ai dit de partir ! Ne réponds pas ou je…”

“Très bien, très bien, fais ton devoir. Je ne te dérangerai pas.” Kui Gang recula d’un coup sec, puis il s’inclina devant Han Qianying : “Mère, je te saluerai demain.”

Kui Gang est alors parti, perplexe et maudissant intérieurement.

[Comment un mari peut-il accomplir son devoir envers sa femme ? Un homme ne va-t-il pas se fatiguer ? Faire mon devoir envers ma mère, puis envers ma femme… Suis-je voué à une vie de misère ?].

Kui Gang frémit et soupire.

Han Qianying ne put s’empêcher de ricaner devant son air désemparé, puis lança un regard noir à Kui Lang. “Pourquoi es-tu si méchant avec un enfant ?”

“He-he-he, ce n’est pas ma faute si le gamin est inconscient. Ce soir, tu viens seul avec moi.” Kui Lang sourit et remue les sourcils.

Han Qianying a rougi et elle est partie en lui tenant la main….

Alors que ce côté était rempli de couples heureux, il y avait un coin qui semblait désolé.

Shui Ruohua, Yun Shuang, Yongning et bien d’autres filles regardaient les lumières s’éteindre dans la chambre nuptiale avec de la tristesse dans le cœur.

“Shuang’er, penses-tu que Zhuo Fan voudra de nous maintenant qu’il a sœur Qingcheng ?” demanda Yongning.

Réfléchissant un peu, Shuang’er secoua la tête : ” Je ne sais pas ce qu’il pense. Mais qu’est-ce que cela peut bien faire ? Et sœur Qingcheng ne l’a-t-elle pas déjà dit ? Tant qu’il va bien, tout est sans importance.”

“Oui, sœur Qingcheng est tellement engagée qu’elle a finalement réussi à entrer dans le cœur de cet homme cruel. Peut-être devrions-nous faire de même…” Yongning réfléchit.

Luo Yunhai secoua la tête, “Princesse Yongning, avec ton cœur de filou, tu ne gagneras jamais le cœur de frère Zhuo.”

“Quel filou ? Luo Yunhai, ne dis pas de bêtises. Mon cœur est pur !”

“Oui, oui, la princesse a le cœur pur, mais tout comme ma sœur, tu as toujours le désir de le posséder.” Luo Yunhai soupira en jetant un long regard à la pièce, ” Mais sœur Qingcheng n’a pas un tel désir avec frère Zhuo. Je crois que c’est la raison pour laquelle il l’a finalement acceptée.”

En frémissant, les filles se sont regardées les unes les autres avant de baisser les yeux. Comparées à Chu Qingcheng, elles étaient toutes égoïstes dans une certaine mesure, voulant Zhuo Fan pour elles-mêmes.

Zhuo Fan était un expert démoniaque, il était donc rusé et sensible aux désirs des autres. Il pouvait les lire comme un livre et c’est pour cette raison qu’il n’a accepté aucune d’entre elles, même s’il savait que leurs sentiments pour lui étaient vrais…

[Comment ma sœur va-t-elle le prendre ?]

Luo Yunhai soupira et se tint la tête.

Au matin, un rayon de soleil passa par la fenêtre et pénétra dans la somptueuse chambre nuptiale. Zhuo Fan ouvrit ses yeux endormis. Il bougea sa main gauche pour constater que son côté était vide.

Surpris, Zhuo Fan se retourna pour voir que la fée n’était plus là. En regardant devant lui, il aperçut enfin Chu Qingcheng en train de s’habiller.

Son corps clair semblait incroyablement beau à travers les yeux brumeux de Zhuo Fan.

Voyant Zhuo Fan réveillé, Chu Qingcheng sourit, “L’intendant Zhuo, toujours prudent, a dormi comme un loir. Tu n’as pas peur d’une embuscade ?”

“C’est ce qu’une nuit avec toi me fait.”

Zhuo Fan gloussa et s’allongea sur le lit. Il fixa le plafond uni et sourit : “Une femme est la chute d’un héros. C’est une description pertinente. Qingcheng, en te prenant dans mes bras pour dormir, j’ai été ramené à la maison cassée de la cité des Fleurs dérivantes, de la tranquillité que j’ai ressentie, et je n’ai pas eu envie de retourner à nouveau dans le monde tumultueux et chaotique.”

Chu Qingcheng a tremblé et souri, “À cette époque, nous ne faisions que jouer, alors que maintenant, je suis vraiment ta femme.”

“Ce doit être la raison pour laquelle mon cœur est en paix.”

Se levant, Zhuo Fan vint derrière Chu Qingcheng et la serra dans ses bras, “Qingcheng, le savais-tu ? Depuis ces quelques jours à la cité des fleurs dérivantes, je l’ai toujours désiré et craint. Parce que j’ai découvert qu’avec toi, mon ambition d’aller de l’avant est réduite à néant. C’est pourquoi je t’ai rejeté. Mais à la fin, tu t’es quand même accrochée à moi et il n’y a rien que je veuille faire de plus que de rester avec toi pour toujours.”

Zhuo Fan reposa sa tête dans les beaux cheveux de Chu Qingcheng, en lui murmurant des mots doux. Chu Qingcheng se sentait chatouilleuse, mais son cœur bondissait de joie, “Je ne veux pas te retenir. Tout ce que je veux, c’est te permettre de réaliser ton souhait.”

“Ça ne sert à rien maintenant. Tout ce que je veux, c’est que nous vieillissions ensemble. Rien d’autre n’a d’importance.”

Il enfouit sa tête dans ses cheveux et, pour la première fois, laissa tomber sa fierté, “Qingcheng, l’aîné Yuan avait raison. Il est difficile de surmonter l’amour. Il semble que je sois pris au piège et que tout soit de ta faute. Tu dois prendre tes responsabilités à mon égard…”

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