Traducteur: Ych
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Bam !
Le choc ébranla les hommes, faisant en sorte que les deux camps lâchent leurs armes pour se boucher les oreilles.
Les deux experts se séparèrent et l’expert du stade Radiant retomba aux côtés du second prince.
L’autre se retrouva à côté de l’empereur, suivi de sept autres, les gardes du stade Radiant restants dans le palais impérial.
Yongning se précipita, fulminant : “Deuxième frère, comment un prince peut-il s’abaisser à des actes aussi honteux que de prendre les armes et de se révolter ? Arrête tout de suite et demande pardon au père impérial.”
“Tais-toi, Yongning, cela n’a rien à voir avec toi !”
Le deuxième prince ne lui a pas épargné un regard, se contentant de fixer l’empereur, “Père impérial, depuis le fiasco avec Zhuo Fan, tes gardes du stade Radiant sont lourdement blessés. Tu n’as aucune chance. Je ne souhaite pas de patricide, d’être qualifié de tueur de roi par le peuple. Je te conseille d’abdiquer.”
L’empereur se moque : “Mon fils, le trône a toujours été acquis par la succession ou la guerre. Je vais être honnête avec toi. Je ne me suis jamais beaucoup soucié de toi, et je n’avais pas l’intention de faire de toi le suivant dans la hiérarchie. Si tu veux mon trône, tu n’auras qu’à me le prendre des mains.”
L’empereur leva sa paume, bien que vide, elle portait toute la puissance impériale qu’il avait rassemblée en raillant : “Si tu en es capable, bien sûr.”
Le deuxième prince grinça des dents, ses ongles s’enfonçant dans ses paumes, et parla d’un ton tragique : “Père impérial, tu as enfin dit la vérité. Tu n’as jamais essayé de faire de moi un empereur, tu m’as mis de côté dès le début !
“Alors tout ce que je peux dire, c’est qu’aujourd’hui, le trône sera à moi. Ne m’en veux pas père, car je suis sur le point de rompre nos liens.” Le deuxième prince a presque rugi, les yeux injectés de sang.
L’empereur, lui, se contenta de le regarder froidement.
Le cœur du deuxième prince fut frappé de tristesse. Il sentait que son père impérial bien-aimé ne l’avait jamais considéré comme son fils, ce qui alimentait sa rage brûlante : “Tuez ! Ne laissez personne en vie. Prenez le sceau de jade. Je rédigerai l’ordre moi-même !”
“Compris !”
Les hommes crièrent, prenant d’assaut le palais. Les dix experts du stade radiant se déplacèrent également.
Avec seulement huit experts du côté de l’empereur et aucun Dragon Divin dans les parages, ils détenaient l’avantage.
L’empereur serait bientôt enchaîné et le coup d’État serait victorieux !
Les experts du stade radiant étaient étourdis par cette perspective. Ils allaient devenir les fonctionnaires loyaux du nouvel empereur, bénis par les richesses et les ressources.
Les gardes du stade Radiant de l’empereur devenaient plus graves de seconde en seconde, se retrouvant en infériorité numérique et inaptes à protéger l’empereur.
Yongning s’écria : “Père, attention…”
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L’empereur arborait toujours le même regard calculateur, se montrant ferme et inébranlable. Ses yeux se posèrent sur l’ennemi qui arrivait : “Où sont les gardes de l’ombre ?”
Hu~
Des traînées noires s’envolèrent d’autour de l’empereur avec des ricanements inquiétants. Elles se dirigèrent sur les experts du stade Radiant comme des nuages noirs, par centaines.
Tous les experts ont gardé leur calme et ont riposté. Mais leurs attaques traversaient les ombres et n’avaient aucun effet.
Bien que les gardes de l’ombre s’appuient sur leurs âmes fortes et ne puissent pas s’amuser à déchirer l’ennemi, ils peuvent au moins perturber leur esprit et les perturber.
Il n’y avait pratiquement aucun expert du stade Radiant parmi les gardes de l’ombre, mais grâce à leurs méthodes effrayantes et à leur nombre, l’ennemi n’avait aucun moyen de contrer leur harcèlement.
Les gardes du stade Radiant de l’empereur étaient remplis de soif de sang.
Si les gardes de l’ombre occupaient les experts, les gardes voleraient leurs vies.
Ils se déplaçaient rapidement, sautaient en l’air et redescendaient sous le couvert des ombres avec une lourde attaque de paume.
Ugh~
Les experts du deuxième prince dessinèrent une traînée de sang en traversant le ciel.
Quant aux gardes de la ville, ils furent repoussés en quelques coups par les gardes impériaux du stade Radiant. Les experts du second prince ne pouvaient rien faire d’autre que de rester là, blessés.
En regardant leurs frères rendre leur dernier souffle, le courage des gardes de la ville se fissura et ils reculèrent en tremblant.
“Maudits soient ces ombres agaçantes !” Le deuxième prince cracha, “Je savais qu’ils n’étaient que des éclaireurs, mais ils sont en fait si forts, même sans le roi des ombres dans les parages.
“Père impérial, est-ce ton dernier as ?” Le deuxième prince grommela.
Les yeux de l’empereur brillèrent de déception.
[Fils, connais-toi toi-même ainsi que ton ennemi et tu seras toujours victorieux. Tu es vraiment une cause perdue pour combattre ton père sans même connaître mes as cachés. Soupir, tant d’années ont passé et tu n’as jamais pu corriger ton côté effronté…]
Le deuxième prince serra les poings en signe de dénégation. Sa rébellion n’avait peut-être pas tant pour but d’atteindre ce trône fantastique que de gagner l’approbation de son père.
Seulement, il n’aura ni l’un ni l’autre.
“Deuxième prince, les gardes de l’ombre vont nous encercler. Nous devons nous replier !” Un expert du stade Radiant, dont le sang sortait de la bouche, conseilla : ” Avec la capitale impériale en ébullition, malgré notre échec, nous ferons notre retour tant que Votre Altesse vivra. ”
[Revenir ? De ça ? !]
Cette mutinerie, ici et maintenant, était sa meilleure chance. Il avait pris les gardes de la ville pour lui et avait frappé alors que l’empereur gisait sans défense. Il ne pouvait pas faire mieux.
S’il échouait maintenant, il lui serait difficile d’obtenir une chance aussi bonne que celle-ci.
Et pourtant…
Il regarda ses experts du stade radiant tombés au combat, les gardes de la ville qui se faisaient rouler dans la farine par de simples centaines de gardes de l’ombre et le second prince ferma les yeux en signe de défaite : “J’ai vraiment perdu…”
“Deuxième prince !” Un autre expert l’exhorte.
Ouvrant les yeux, il durcit sa voix : “Repliez-vous !”
Deuxième prince et ses experts en tête prirent rapidement la fuite. Pourtant, il tournait de temps en temps la tête vers l’empereur, tandis que les gardes de la ville suivaient derrière lui.
Les yeux de l’empereur étaient frappés de lamentation.
“Poursuivez-les !” Un garde du stade Radiant a crié en les voyant en train de s’enfuir.
L’empereur soupira et fit un signe de la main : ” Qu’il s’en aille. ”
Les gardes du stade Radiant se figèrent, mais acquiescèrent.
[Votre Majesté est le seigneur suprême mais reste un père. Le deuxième prince s’est révolté ce soir et pourtant Sa Majesté le laisserait partir].
Bien que l’empereur n’ait pas poursuivi, certains individus plus rusés n’allaient pas laisser passer cette chance inouïe.
Le deuxième prince était en train de sortir du palais impérial tout en repoussant ses poursuivants lorsqu’un boum révéla que des torches s’allumaient juste après les portes, éclairant des milliers de visages.
Le deuxième prince observa la mer de lumières et cracha : “Prince héritier, troisième frère, es-tu venu me tendre une embuscade ?”.
“Deuxième frère, tu as eu le culot de lever les armes contre notre empereur et tu es accusé de crimes odieux. Parle, comment va le père impérial ?” Le prince héritier s’est avancé, exigeant.
Yuwen Cong était inquiet, “Deuxième frère, comment vont le père impérial et Yongning ? Tu n’aurais pas pu être assez froid pour leur faire du mal.”
“Humph, vieux troisième, quand les gens parlent de minable, d’imbécile aux yeux d’insecte et à la grosse tête, ils parlent de toi. Je pensais qu’il serait déjà évident de savoir comment ils se débrouillent en regardant mon armée battue !”
Le deuxième prince se moque : “Ha-ha-ha, frère aîné, tu es vraiment attentionné. Je suis sûr que tu attendais cette chance depuis longtemps. Avec le péché de régicide sur ma tête, tu aurais tous les droits de me faire tomber et de t’emparer du trône pour toi-même. Humph, comme un vrai loriot. Je comprends maintenant pourquoi le père impérial a fait de toi le prince héritier. Tu es vraiment plein de ressources.”
Le prince héritier le fixa d’un regard froid, “Deuxième frère, tu tires des conclusions hâtives. Je ne pense qu’à la sécurité du père impérial.”
“C’est le cas, maintenant ? Alors tu devrais être soulagé de savoir que le père impérial est l’image même de la santé, fort comme un cheval. Il faudra attendre longtemps avant que tu ne prennes son manteau, des décennies même, ha-ha-ha… ”
Le deuxième prince gloussa, ce à quoi le prince héritier afficha un regard assoiffé de sang.
[Le deuxième frère est vraiment un gâchis…]
