How to get my husband on my side – Chapitre 74

Chapitre 74 – Traduit par : @thaneetea_

J’étais devenue amie avec Ellenia, j’avais gagné la confiance de Sir Ivan, j’avais rencontré des gens très gentils ici, et dont, mon mari….

Ce n’était peut-être pas la seule raison pour laquelle il était si gentil avec moi.

Un jour comme aujourd’hui, alors qu’il m’a même donné les clés de l’entrepôt de bijoux…

Bon sang, il va les reprendre dans la journée.

Quand je me suis souvenu des regards que tout le monde avait eus tout à l’heure, j’ai soupiré.

J’ai été vraiment stupide. Ce n’est pas comme si je ne m’y attendais pas. Quel genre de présomptions avais-je ?

Pendant que je grignotais, Ronja, qui venait à peine de cesser de pleurer, m’a regardée et m’a demandé avec attention : « Madame, où dois-je préparer votre bain aujourd’hui ? »

Lucille, qui remplissait le verre vide de lait, avait tapé sur l’épaule de Ronja pour lui donner un indice.

C’était un geste pour poser des questions.

J’utilisais souvent la luxueuse salle de bain de mon mari au lieu de ma salle de bain.

Il serait normal que j’aie la décence de me laver dans ma salle de bain un soir comme celui-ci…

« Comme d’habitude. Ne préparez rien, je m’en occupe aujourd’hui. »

Les deux servantes échangèrent leurs regards.

Était-ce à cause de mes paroles qu’elles avaient l’air inquiètes ?

J’avais l’impression d’avoir du cran, moi aussi.

Quoi qu’il en soit, il valait mieux se faire battre en premier et terminer rapidement le travail pénible.

S’il s’agit d’une épreuve que l’on doit subir de toute façon, il vaut mieux la terminer le plus tôt possible parce qu’on attend que ça.

Ce matin, mon beau-père m’a raconté quelque chose de bizarre à propos du premier amour de son fils.

Freya a également dit quelque chose de similaire, bien que l’essentiel soit un peu différent.

Pour faire simple, j’ai été le premier amour d’Izek, alors je vais prendre une position spéciale pour un moment afin d’attirer sa sympathie.

Je n’avais aucun moyen de savoir si c’était vrai ou non.

Parce que ce développement n’était pas apparu dans l’original.

Si, à leurs yeux, Izek avait l’air d’une personne complètement différente, alors, quelle qu’en soit la raison, il semblait vraiment tendre avec moi.

Si j’agissais comme si je réfléchissais le plus possible, peut-être qu’il laisserait tomber.

Puisqu’il semblait m’apprécier un peu, s’il acceptait quoi que ce soit de son plein gré, je pourrais peut-être trouver un moyen de me racheter pour l’incident d’aujourd’hui……..

Après le dîner, j’ai pris l’habitude de faire une petite promenade nocturne pour faire de l’exercice.

Aujourd’hui, j’ai dit à Ronja et Lucille de se reposer tôt et je me suis rendue seule dans le jardin de la serre.

Auparavant effrontée et déterminée, l’inquiétude s’est emparée de moi dès que j’ai pénétré dans le magnifique jardin rempli d’eau, de lumières colorées révélées dans les profondeurs.

Ah, la clé de l’entrepôt de bijoux était un problème.

Et s’il me la prenait ?

Je ne savais pas quand Izek reviendrait à la maison.

Parfois, il apparaissait à cette heure-là, parfois il revenait quand je m’apprêtais à dormir.

Mais il revenait toujours plus tôt que par le passé.

« Hoo……. »

Peut-être était-ce parce que je n’avais pas vomi depuis un long moment, j’ai senti une douleur lancinante dans mon estomac.

Cela faisait un moment, mais j’essayais de me contrôler autant que possible ces derniers temps. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir un peu de peine pour mon estomac.

Izek n’a peut-être pas changé, mais je m’inquiétais pour Ellenia.

Quel genre d’yeux allais-je voir à partir de maintenant ?…J’avais l’impression que la servante avait raison.

J’étais heureuse de m’être rapprochée au mieux, mais ce n’était qu’une courte et belle illusion.

De plus, Ellenia était encore plus mal en point, car elle m’avait aidé jusqu’ici sans le savoir.

Si Ellenia concluait que j’étais devenu « bizarre » comme sa défunte mère, et si elle racontait mes mauvaises habitudes à sa famille, cela deviendrait tout simplement horrible.

Qui aimait quelqu’un qui lui rappelait une morte qui l’avait quittée d’une mauvaise manière ?

Je me suis approchée du banc devant la fontaine fraîche et je me suis assise, une boîte en verre contenant des lucioles brillantes sur mes genoux.

Je ne savais pas si c’était la dernière fois que je venais ici, alors je devais garder un œil dessus.

C’était triste. J’avais si hâte de jouer à nouveau avec Ellenia ici.

Allez, allez, allez ! Il faut penser à arracher l’épine.

C’était réconfortant de ne plus avoir à se soucier de l’annulation du mariage.

D’accord, entrons vite, nettoyons la salle de bain et attendons mon mari.

Le temps qu’il vienne me voir, il aura sans doute eu des nouvelles de Sir Ivan ou d’Ellenia, mais je devais d’abord faire semblant d’être prête à parler.

Comment l’expliquer ? Que j’étais juste jalouse parce qu’elle avait l’air si proche de lui ?

Il n’y a pas si longtemps encore, de telles paroles de Rudbeckia dans le livre original auraient été considérées comme taboues, mais aujourd’hui, après avoir passé la nuit ensemble, cette raison enfantine serait mieux que d’être considérée comme étant devenue orgueilleuse.

Décidons de la raison en fonction de son humeur. Même si je risque d’avoir plus d’ennuis en lui mentant…..

Tout à coup, mon cœur s’est mis à battre la chamade.

C’est vrai, j’ai entendu dire qu’il détestait les mensonges.

J’ai creusé ma propre tombe.

Mais qu’est-ce que je peux faire maintenant ? Même si j’avais des ennuis jusqu’à l’épuisement de mon corps, je devais prier et me rattraper pour la situation d’aujourd’hui.

Je devais aussi donner la même explication à Ellenia, et faire semblant de m’excuser sincèrement auprès de Freya devant les frères et sœurs.

Bien sûr, j’avais de l’orgueil et je préférais me mettre une pomme empoisonnée dans la bouche plutôt que de m’excuser auprès de Freya, qui m’avait mise dans cette situation une fois de plus, mais je ne pouvais pas ruiner l’image que j’avais si durement construite.

La raison puérile pour laquelle j’étais jalouse de l’amie d’enfance de mon mari était digne de l’image d’une princesse idiote et immature.

Le problème, c’est que même si tout se passait comme prévu, à en juger par l’ambitieux avertissement que Freya m’avait donné aujourd’hui, il était fort probable que j’aurais à nouveau des ennuis à l’avenir.

Il vaudrait mieux que ce soit aussi enfantin et insignifiant que cela.

Il était évident que j’étais une pierre d’achoppement pour son projet « Rendons au Nord sa splendeur d’antant ».

Mais quelle noblesse que la raison fondamentale de ma défaite soit la prospérité de sa ville natale !

Quelle salope insidieuse ! Je doutais que cette tentative d’empoisonnement soit le fait de Freya.

Quoi qu’il en soit, réglons les choses maintenant…….

« Ma dame. »

Une voix inattendue m’a fait sursauter.

Ensuite, une servante au corps droit et majestueux comme un poteau apparut lentement.

C’était une femme aux yeux marron foncé et aux cheveux brossés derrière le front.

C’était la servante qui était l’ancienne nounou d’Ellenia, que j’avais rarement rencontrée ces derniers temps.

Je ne savais pas pourquoi elle était venue me rendre visite tout d’un coup.

Ellenia me cherchait-elle ?

« Vous voilà, ma dame. »

L’expression de la servante, qui ouvrit la bouche d’une voix nasillarde, était l’insensibilité même.

Le stress s’est abattu soudainement, mais j’ai demandé avec indifférence, en essayant de ne pas montrer de faiblesse, « Qu’est-ce qui se passe ? »

« Ma dame m’a demandé de m’assurer que vous avez fini de manger. »

C’était quelque chose qu’elle vérifiait habituellement par l’intermédiaire de Lucille ou de Ronja.

« Comme vous le savez déjà, je m’occupe d’elle depuis qu’elle est toute petite, alors elle me confie souvent des secrets qu’elle ne peut pas révéler aux autres. »

« ……. »

« Elle pensait sans doute que je changerais d’avis sur ma dame en faisant ça, mais… je l’ai en fait remarqué dès le début. »

J’avais l’impression de savoir de quoi elle parlait.

Qu’y avait-il d’autre que mon anorexie ?

Je ne m’attendais pas à ce qu’Ellenia le dise à la bonne.

Même si elle l’avait dit, ce n’était pas faux.

La bonne était une nounou plus proche d’Ellenia que sa mère biologique.

De plus, d’après ce qu’elle avait dit, ce n’était pas une mauvaise intention.

Le problème était que la bonne semblait le prendre complètement différemment des intentions d’Ellenia.

« Vous comprenez ce que je veux dire. Vous êtes peut-être fâchée que cette humble servante se mêle de vos affaires personnelles. »

En effet, aujourd’hui semblait être le bon jour. Peut-être travaillaient-ils tous ensemble ?

Comme je ne répondais pas, la servante attendit un moment et continua à parler.

« J’ai entendu dire que vous connaissiez l’histoire de la dame aînée qui est décédée. Bien sûr, ma dame n’a pas pu me dire à quel point c’était difficile pour elle à l’époque. »

Le sourire de la servante trembla un peu.

J’ai eu un frisson dans la nuque.

Je vois. Je vois.

J’avais vaguement supposé que la servante, qui avait vu la maîtresse d’Omerta de plus près que n’importe qui d’autre à l’époque, se serait sentie désolée pour elle, mais maintenant cela semblait complètement différent.

Ce sourire étrange ressemblait plus à une critique qu’à de la pitié ou de la nostalgie.

Oui, la bonne était la nounou d’Ellenia, pas celle de ma belle-mère.

Oh mon dieu, à quel point était-elle terrifiante ?

Elle était d’une loyauté hors pair.

Les gens ici étaient tous très loyaux.

Ladite nounou me fixait à présent d’un air très provocateur.

Je n’ai pas bougé d’un poil. Je respirais à peine.

« Vous comprenez ce que je dis ? Je ne veux pas qu’elle souffre à nouveau de la même manière. »

« ……. »

« Mais vous pouvez ruiner ses relations avec les gens qui l’entourent non seulement par de telles habitudes mais aussi en agissant bizarrement… Je ne doute pas que vous ayez maudit les propriétaires de ce château. »

C’est… Ha, vous me traitez vraiment comme une psychopathe.

Je pensais qu’elle était venue me voir pour ce qui s’était passé au goûter, mais…

Cette remarque est vraiment scandaleuse.

Cependant, elle s’est même penchée vers moi comme si elle voulait que je la gifle.

Elle voulait sans doute que je me mette en colère et que je fasse des histoires.

« J’aimerais vous demander de faire ceci, ma dame. S’il vous plaît, jusqu’au jour de votre départ… »

« Partir ? Où vais-je partir ? »