Magic emperor chapitre 500

Traducteur: Ych
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“Prince héritier, crois-le ou non, je ne t’ai jamais, pas une seule fois, abandonné”. L’empereur prit la parole.

Mais tout ce que le prince héritier entendit fut la blague la plus scandaleuse qui soit, et il secoua la tête. “Jamais ? Vous essayez encore de me tromper, même maintenant ? Votre dernier jubilé a rendu votre choix douloureusement clair.”

” Vous avez donné au vieux second vos hommes, pour qu’il maintienne la paix. Vous m’avez donné un sceptre, symbole de pouvoir et de fortune, pour faire ce que je voulais. Mais dis-moi, quel prince héritier dans toute notre dynastie pouvait faire ce qu’il voulait ? Quand avez-vous, père impérial, réussi à le faire ? Il était clair comme de l’eau de roche que vous ne vous êtes jamais soucié de ce prince héritier. Et qu’avez-vous dit au gros lard ? Pas de récompense. Humph, seul l’empereur n’a pas besoin de récompense dans ce monde. Pensez-vous que je suis stupide ?”

“Grand frère, tu as tout faux. Comment peux-tu tirer des conclusions hâtives à partir de quelques plaisanteries, et penser que le père impérial veut te jeter à la poubelle ?”

L’innocente Yongning le dévisagea tandis que le gros restait silencieux avec ses pensées.

L’empereur soupira : ” Prince héritier, est-ce pour cela que tu as continué à envoyer des assassins après ton troisième frère ? ”

“Quoi ? !” Yongning s’écria, ” Le grand frère s’en est pris au… troisième frère aussi ? ”

Le prince héritier grimaça tandis que le visage du gros s’élargissait.

L’empereur soupira : ” Je le sais depuis des années. Le prince héritier a envoyé ses hommes encore et encore. Même lorsque je l’ai fait aller à la ville de Windgaze, à des kilomètres de la capitale impériale, le tueur était juste derrière lui. Et avec le dernier jubilé, les tentatives n’ont fait que s’intensifier. Ton frère n’en a jamais parlé une seule fois, mais je suis sûr qu’il était au courant. N’est-ce pas vrai, Cong’er ?”

“Oui, père impérial.” Le gros a parlé avec détermination.

L’empereur sourit : “Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?”

“Tout ce que j’avais, c’était aucune preuve et des mots vides de sens.” Le gros secoua la tête.

L’empereur l’a félicité : “Un vrai homme fait preuve de patience, tout comme un monarque. Prince héritier, tu as dit que je favorisais ton troisième frère et tu as raison. Mais as-tu déjà réfléchi à la raison de cette préférence ? Tu t’en tiens aux formalités et tu es prompt à la colère. Lorsque tu t’attaques à un adversaire, tu dois l’achever du premier coup ou tu ferais mieux de ne pas essayer du tout. Au cours de tes fréquentes tentatives de ces dernières années, tu n’as pas réussi une seule fois à le vaincre. Tu es une grande déception.”

Le prince héritier grinça des dents, le visage cendré.

Yongning regarda son père perdu, “Qu’est-ce que vous dites, père impérial ? Vous les laisseriez s’entretuer ?”

“C’est pour cela que je t’ai gardé dans l’ignorance. Le trône est unique et celui qui s’en emparera sera celui qui sortira vainqueur des tueries. Il sera le seul dirigeant de Tianyu, le défenseur du domaine du clan Yuwen.”

Il soupire : “Je n’ai jamais supporté de voir les trois frères se déchirer, mais c’est notre destin, la survie du plus fort. C’est ce qui révélera le candidat parfait pour la couronne. Le succès se construit sur les os des autres, en tuant en toute impunité. Tandis que le trône est créé sur une montagne de cadavres.”

Le gros hocha la tête et Yongning fut tellement accablée que ses larmes ne s’arrêtèrent jamais.

[Quel genre de famille est-ce ? Le père contre le fils, le fils contre le père. Personne n’a la moindre compassion ?]

Clap~

Le prince héritier ricana : “Père impérial, vous êtes tout à fait sensé. Le seul survivant héritera du trône, c’est-à-dire moi. Puisque nous sommes d’accord, père impérial, dépêchez-vous de le faire. Cela devrait au moins justifier mon ascension.”

“Ha-ha-ha, prince héritier, quand ai-je dit que tu en étais capable ?”

Le prince héritier prit la parole : “Père impérial, vous l’avez dit vous-même. Le dernier à survivre sera roi. Maintenant que j’ai eu affaire à tout le monde, même à vous, le trône m’appartient par droit du ciel !”

“Je ne suis pas encore fini !”

L’empereur secoua la tête, ” Prince héritier, tes méthodes sont impitoyables et ont eu un bon timing, contrairement à ton deuxième frère. Mais tu es juste trop fixé sur ton chemin, trop étroit d’esprit pour porter le poids des terres sur tes épaules. Sans parler de ton regard court. Comme je l’ai dit, tu ne vois pas plus loin que ton nez, contrairement à ton troisième frère.”

“Quelle connerie ! Pourquoi ai-je l’impression que tu testes encore nos réactions, nos politiques ?” Le prince héritier fulmina.

L’empereur se moque : “Et c’est là que tu as des lacunes. Un souverain a son propre raisonnement, il ne saute pas aux conclusions sur les intentions de tout le monde. Suivre le monarque et aller dans le sens du courant, c’est ce que fait un laquais. Un empereur doit être ferme, avoir son propre jugement, et tu en manques cruellement dans ce domaine.”

“Ça suffit ! Tu es en train de rendre ton dernier soupir, alors arrête de couper les cheveux en quatre et donne-moi Tianyu !” Le prince héritier fit un geste de la main.

L’empereur sourit : “Prince héritier, tu n’en es pas digne. Gardes, à moi !”

Cinq hommes du stade Radiant atterrirent devant l’empereur.

Le prince héritier ne se laissa pas décontenancer, “Ha-ha-ha, vous n’avez rien épargné pour vous débarrasser de Zhuo Fan, vous avez même envoyé des Dragons Divins et des gardes de l’ombre. Il ne reste plus que la racaille. Les hommes, attrapez-les !”

Whoosh~

Derrière lui se trouvaient dix experts du stade Radiant.

Le vainqueur était évident rien qu’en raison du nombre.

Bien que l’empereur ait gardé son sang-froid, “Attaquez !”

Ses gardes se lancèrent à l’assaut et les hommes du prince héritier réagirent.

La cour impériale devint un maelström d’auras.

Les gardes de l’empereur se sont battus bec et ongles, même en étant désavantagés. Bien qu’ils n’aient duré qu’un quart d’heure.

Le prince héritier sourit, son prix est en vue. Pourtant, l’empereur gardait toujours ce calme déconcertant.

“Cong’er, Yongning, tournez la tête de dragon sur l’accoudoir gauche du trône et prenez le tunnel pour sortir de la ville. J’ai déjà placé le sceau impérial à l’intérieur. Prenez-le et fuyez vers le commandant Touba. Ils devraient être en train de revenir de la prise de la ville de Windgaze. Dites que vous allez sauver l’empereur et il vous aidera. Le seul moyen d’obtenir sa part de Tianyu est de faire signer l’accord avec le sceau. Il doit vous aider.” Tout faible qu’il était, l’empereur montrait son courage.

Le gros était submergé par des émotions complexes, “père impérial…”

“Mon heure est arrivée. Je ne peux que les faire patienter.” L’empereur sourit.

“Père !” Yongning sanglote.

Le Gros a vu le regard aimant de l’empereur et ses entrailles se sont tordues d’indécision. Juste au moment où deux gardes sont tombés.

L’empereur dit, perplexe : “Cong’er, pourquoi ne pars-tu pas ? Tu n’es pas du genre à être aussi sensible.”

Le Gros parla fermement, “Nous n’avons pas besoin d’y aller. Grand frère ne peut pas gagner. ”

L’empereur fut pris de court.

Un coup d’épée blanche vint s’intercaler dans le combat. Les hommes du prince héritier perdirent la tête et firent jaillir le sang comme des fontaines.

Le prince héritier paniqua.

Un homme en blanc, à l’aura impressionnante et tenant une flûte de jade vert flottait là, enveloppé de scintillements verts.

“Fang Qiubai ?! Tu es censé être parti ! Le père impérial t’a envoyé avec les Quanrong !” Le prince héritier déglutit, puis penche la tête vers l’empereur : ” C’est encore un de vos plans ? ”

L’empereur était tout aussi confus, “Monsieur Fang, je ne t’ai pas appelé.”

“Je l’ai fait.”

L’empereur stupéfait rencontra les yeux verts louches du gras, “Ce jour, c’est aussi la première fois que j’agis. Le maître voulait m’apporter son soutien pendant un certain temps.”

L’empereur secoua la tête, “Cong’er, j’ai lu beaucoup de gens dans ma vie, j’ai eu le monde au bout des doigts, mais tu es le dernier dont je m’attendais à ce qu’il m’échappe.

“Cong’er, tu es vraiment mon seul bon fils.” L’empereur parlait lourdement, que ce soit sous l’effet de l’excitation ou de la colère….

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Fin du Volume 4.

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