Trash of Count’s Family Chapitre 186

***

Auteur : Yoo Ryeo Han
Traductrice : Moonkissed

***

Mais il ne pouvait pas partir tout de suite.

« Pourquoi essayez-vous de partir si tôt ? »

Une personne au sourire éclatant s’approcha de Cale.
Antonio Gyerre se dirigeait vers la calèche. Cale commença à froncer les sourcils en le regardant s’approcher.

‘Ils ne s’entendent pas ?’

Billos pensait que les deux nobles ne s’entendaient pas, au vu de leurs expressions.
Ils étaient tous deux des confidents proches de différents princes. De plus, Cale avait semé le chaos dans le territoire en révélant le trafic d’êtres humains dans le territoire des Gyerre, faisant ainsi subir à la maison Gyerre la pression de la couronne et du reste des nobles de la région du sud-ouest.

‘…C’est bizarre.’

Billos trouva quelque chose d’étrange dans son processus de pensée.

Pourquoi ne faire pression que sur le sud-ouest ?

Les régions du nord-ouest et du nord-est étaient calmes. La région centrale était actuellement sous haute surveillance depuis que le prince héritier avait personnellement envoyé une équipe d’enquêteurs en colère.

Pourquoi les autres régions étaient-elles si calmes ?

‘…Je vois.’

Il comprit bientôt la réponse.
Il n’y avait pas de ducs ou de marquis dans la région du nord-est. C’est pourquoi il n’y avait pas de ‘chef’.
Cependant, tous les nobles de la région nord-est se méfiaient de ce que le comte Henituse penserait de leurs actions.

De l’autre côté, la maison du marquis Stan contrôlait entièrement la région du nord-ouest et Taylor Stan, le chef de la maison Stan, était l’un des hommes du prince héritier.

Billos se souvint de ce que son oncle Odeus, l’homme qui avait pris le contrôle du monde souterrain de la région du nord-ouest, lui avait dit dans le passé.
Odeus l’avait dit en toute décontraction alors qu’il donnait à Billos l’accès à sa propre maison, lorsque Billos cherchait à créer des résidences secrètes dans l’Empire de Mogoru et le Royaume de Paerun.

‘Bien sûr que je dois le faire s’il s’agit de quelque chose en rapport avec le jeune maître Cale. C’est le seul moyen pour moi de survivre dans la région du nord-ouest.’

Les mots auxquels il n’avait pas prêté attention par le passé arrivèrent soudain comme un hameçon.

Billos avait travaillé avec Cale à plusieurs reprises, mais il ne savait pas tout ce que Cale avait fait, ni toutes les connexions de Cale.

‘…Ai-je déjà travaillé avec quelqu’un sans en savoir beaucoup sur lui ?’

Billos ressentit des frissons dans le dos après avoir eu cette pensée. C’est à ce moment-là qu’il entendit Cale marmonner doucement.
Il entendit Cale marmonner doucement en regardant Antonio Gyerre qui s’approchait.

« …Tellement ennuyeux. »

Il avait vraiment l’air ennuyé.
L’expression de Billos changea un peu après avoir entendu cela. Ce n’était pas le genre d’agacement que l’on ressentait quand on tombait sur un ennemi et que l’on se retrouvait dans une situation épouvantable. Il s’agissait plutôt de l’agacement que l’on ressentait lorsque quelqu’un vous réveillait.

Les actions d’Antonio étaient également différentes de ce à quoi Billos s’attendait.

Cale et Antonio. Ces deux-là ne s’entendaient pas.
C’est ce que Billos pensait. Cependant, le spectacle qui s’offrait à lui était légèrement différent de ce à quoi il s’attendait.

« Jeune maître Cale, ne devriez-vous pas vérifier les choses avant de partir ? »

Cale descendit de la calèche pour respecter l’étiquette et se plaça devant Antonio.

« Je suis sûr que tout a été fait dans les règles de l’art puisque c’est la maison Gyerre qui s’en est chargée. Dans ce cas, y a-t-il une raison pour que je vérifie ?
– …Je vois. Vous faites confiance à ma famille. »

Antonio ressentit une étrange sensation après avoir entendu que Cale faisait confiance à sa famille pour s’occuper correctement des choses. Il entendit une voix derrière lui à ce moment-là.

« Nous prévoyons de fermer les portes pendant un certain temps. »

Antonio se retourna. Toutes les personnes présentes s’inclinèrent respectueusement en même temps. Cale s’inclina également.

Sonata Gyerre. L’actuelle duchesse s’était approchée de Cale.

Cale réfléchissait à ce qu’elle venait de dire pendant qu’elle s’approchait.

Nous prévoyons de fermer les portes pendant un certain temps.

Le prince héritier et la duchesse Gyerre avaient décidé de cacher le fait que les esclaves avaient été achetés par une guilde marchande de l’Empire. Les choses se répandraient dès qu’ils auraient attrapé cette guilde marchande, mais ils essayaient encore d’empêcher la nouvelle de se répandre pour le moment.

Trois fois au total.
C’était le nombre de fois où la famille Chryshi avait vendu des esclaves à cette guilde marchande. La période de ces transactions correspondait à la consolidation de la position d’Alberu en tant que futur roi.
Comme Alberu accédait au pouvoir à la place du prince que la maison Gyerre soutenait, le baron Chryshi décida qu’il valait mieux gagner le pouvoir par l’argent.

Alberu avait été furieux d’apprendre tout cela, mais il ne l’avait pas montré à Cale.

Il était en train d’enquêter furtivement pour savoir s’il y avait d’autres trafics d’esclaves dans le royaume. C’est pourquoi il avait décidé de cacher les informations sur la guilde marchande de l’Empire.

Cependant, cela n’effaçait pas le péché de la maison Gyerre, qui n’avait pas pris soin de la frontière au point que des citoyens du royaume étaient vendus comme esclaves.

La duchesse Sonata Gyerre avait pris sa décision après avoir conclu un accord avec le prince héritier. C’était la première fois qu’elle en parlait à quelqu’un d’autre que son petit-fils.

Fermer les portes.

Telle était la condition posée par Cale. Mais il ne s’agissait pas seulement de verrouiller fermement les portes en tant que gardien.

La duchesse Gyerre avait également parlé de l’autre partie.

« La maison Gyerre interrompra temporairement toutes ses activités internationales et rappellera tous les membres de sa famille et ses vassaux. »

Cesser toutes les activités internationales.
Rappeler la famille.

Ces mots firent se raidir l’expression de Billos et des autres.
Ils avaient compris ce que la duchesse voulait dire.

Bien qu’elle ait appelé cela des ‘activités internationales’, leurs soi-disant ‘activités internationales’ consistaient à obtenir plus de pouvoir. Les responsables de cette situation étaient les membres de la famille impliqués dans la politique de la région centrale.

Elle annonçait qu’ils allaient mettre un terme à ces activités.

Cela signifiait que la famille Gyerre renonçait à tout pouvoir dans la région centrale. Bien qu’elle ait ajouté le mot “temporairement”, il s’agissait tout de même d’une grosse affaire.

Un commerce d’esclaves.
C’était un gros péché. Cependant, ce n’était pas assez grave pour que la duchesse réagisse aussi durement envers elle-même. Puisque le commerce d’esclaves avait été causé par les actions d’une maison vassale, elle n’avait qu’à feindre l’ignorance.
Elle devrait assumer une part de responsabilité, mais c’est la nature cruelle du monde.

Mais pourquoi ?

Les autres personnes étaient confuses, mais la duchesse Sonata, Antonio et même Cale étaient tous calmes. Cependant, les mots suivants de la duchesse Sonata provoquèrent un plus grand choc.
« Je prévois également de transmettre le titre de duc à Antonio d’ici la fin de l’année.
– Grand-mère ! »

Antonio appela la duchesse Sonata en état de choc, mais elle était calme. Non, elle avait un regard froid dans les yeux.

‘C’est de ma faute.’

La maison Gyerre allait être secouée une fois de plus lorsque l’identité de la guilde marchande de l’Empire serait révélée. Le fait qu’elle choisisse de prendre ses responsabilités et de se retirer réduirait le nombre de bavardages à l’avenir.
De plus, elle prévoyait de faire renoncer le baron Chryshi à son titre et de punir sa famille, afin que tous les descendants Chryshi ne se montrent plus jamais dans le monde.

Mais elle était toujours inquiète.

Elle était inquiète parce qu’elle n’avait pas remarqué la brèche dans les portes du royaume.
Elle pensait que s’assurer le pouvoir était le moyen de survivre, mais elle se trompait.
Les portes de la maison avaient été brisées pendant qu’ils se battaient pour le pouvoir. C’était inacceptable.

Elle se tourna vers son petit-fils, Antonio.

Elle avait toujours dit à son petit-fils ce qui suit.

‘Les nobles sont tous des gens cupides. Tu dois savoir te servir de ton épée si tu veux survivre. Tu ne dois pas faire preuve d’ouverture. Tu dois toujours les juger et utiliser ces jugements à ton avantage.’

Cela pouvait paraître dur, mais son petit-fils ne lui avait jamais répondu. Il s’était toujours comporté comme un noble correct et autoritaire.

Cependant, elle avait remarqué ce que son petit-fils ressentait vraiment.
Bien qu’il soit autoritaire, son petit-fils était très fier de son titre de noble.

‘Matriarche-nim, je crois que nous devrions fermer les portes.’

Antonio fut le premier à suggérer qu’ils abandonnent leur pouvoir et se concentrent sur la résolution de leurs problèmes internes.
Elle réalisa alors qu’il était temps de transmettre le titre à son petit-fils et de le soutenir pour qu’il devienne un gardien fiable de la région du sud-ouest.

« …Grand-mère. »

Elle le gronda après avoir entendu son petit-fils l’appeler une fois de plus.

« Je parle en tant que matriarche. Veille à utiliser le titre approprié.
– …Oui, matriarche-nim. »

Antonio réalisa qu’elle avait pris sa décision en se basant sur ses actions sévères. Sonata ne changeait jamais d’avis lorsqu’elle agissait de la sorte.

C’est pourquoi il regarda tranquillement sa grand-mère s’approcher de Cale. Il se sentait peiné car il savait que sa grand-mère se sentait responsable de cet incident.

Cependant, il sursauta après avoir entendu ce qu’elle avait dit à Cale. C’était parce qu’il avait réalisé que la duchesse était encore forte.

« Savez-vous qui est le meilleur buveur de cette maison ? »

Cale devint anxieux.
Il s’attendait à ce qu’ils ferment les portes, mais la duchesse s’était présentée en personne pour annoncer qu’elle se retirait du poste de duchesse et transmettait le titre à son petit-fils.

Et pourquoi parlait-elle soudain de boire ?
Cale ne connaissait pas la réponse et répondit ainsi.

« …Je ne suis pas sûr. »

Le visage ridé de Sonata se mit à sourire.

« Moi.
– …Excusez-moi ?
– Je suis le meilleur buveur. Buvons ensemble la prochaine fois. »

Billos fut étonné par cette déclaration.
La duchesse Sonata était connue pour ne pas rencontrer beaucoup de gens en dehors des réunions officielles. C’était parce qu’elle ne pouvait pas faire confiance à beaucoup de gens. Une telle personne parlait de partager un repas avec quelqu’un sans pouvoir ni influence.

‘Qu’est-ce que le jeune maître-nim a fait cette fois-ci ?’

La duchesse Gyerre et Cale, qui devraient être des ennemis acharnés, semblaient être si amicaux l’un envers l’autre. Billos regardait Cale avec révérence, tandis que ce dernier n’aimait pas la façon dont les choses se déroulaient.

‘Pourquoi la duchesse agit-elle ainsi ?’

Cale n’avait aucune envie de partager un repas avec l’un des Gyerres.

Cale afficha un sourire respectueux et doux avant de répondre à la duchesse.

« J’apporterai de l’alcool de qualité si nous sommes amenés à nous rencontrer à nouveau. »

Destinés à se rencontrer à nouveau.
Cela signifiait qu’il ne viendrait pas sans raison.

La duchesse Sonata fut étonnée de voir que Cale n’avait pas saisi l’occasion de se lier d’amitié avec elle.

‘Il n’est vraiment pas un voyou comme les autres.’

Le prince héritier avait dit qu’il enverrait quelqu’un pour la prévenir quand il serait temps d’ouvrir les portes. Elle était certaine que cette personne serait Cale Henituse.

« Oui, rencontrons-nous la prochaine fois. »

Les yeux de la vieille femme étincelèrent alors qu’elle proclamait qu’il y aurait une prochaine fois, tandis que Cale évitait lentement son regard et s’inclinait.

Il n’y aura pas de prochaine fois.
Cale n’en avait pas l’intention.

Antonio regarda Cale et sa grand-mère avant de commencer à sourire. Il remarqua seulement que sa grand-mère avait accepté Cale Henituse comme un ‘vrai noble’.

« Je vais donc me mettre en route. »

Cale fit ses adieux à la duchesse avant d’essayer de remonter dans le carrosse. Il sembla alors se souvenir de quelque chose en se retournant et en demandant.

« Duchesse-nim, tout le monde est sain et sauf ? »

Bien que Cale n’ait pas précisé de qui il parlait, Sonata comprit immédiatement.

« Oui, ils sont en sécurité. Ils sont en train de se refaire une santé. »

Cale parlait des citoyens kidnappés.

« C’est un soulagement. »

Sonata regarda le coin des lèvres de Cale se contracter et sut qu’il s’agissait du vrai sourire de Cale.

‘C’est un bon garçon.’

Il était meilleur que ce à quoi elle s’attendait.
Le prince héritier avec lequel elle avait discuté cette fois-ci était lui aussi un bon garçon.
Elle pensait que si elle devait abandonner le pouvoir maintenant, elle devait se préparer à la prochaine fois qu’elle chercherait à l’obtenir.

‘Je devrais laisser à Antonio toutes les communications avec le prince héritier et Cale.’

Le regard de Sonata vers Cale se fit plus profond, mais ce dernier soupira intérieurement de soulagement en voyant qu’elle n’essayait pas de le retenir.
Il termina ses adieux une fois de plus avant de quitter le territoire de Gyerre.
Billos, qui se trouvait dans la calèche avec Cale, avait compris que ce dernier était doué pour bien d’autres choses que l’acquisition de richesses.

C’est pourquoi il attendait beaucoup de ce voyage au royaume de Caro.
Il pouvait voir Cale s’allonger à l’intérieur de la voiture à ce moment-là.

« Ha, c’est si fatigant. »

Cale fronçait les sourcils et semblait trouver tout ennuyeux.

« Miaooooou. »

Le chaton argenté mordit dans un oreiller et le traîna à côté de la tête de Cale. Cale déplaça l’oreiller sous sa tête et s’allongea sur le siège.

Billos cligna des yeux, confus.
Le jeune maître Cale était vraiment une personne insondable.

« Je vais dormir. Ne me parle pas. »

Billos hocha la tête à l’ordre de Cale et garda la bouche fermée.
Qui le verrait ainsi et l’appellerait jeune maître Lumière Argenté ?

Il pensa au Cale qui commençait à être connu comme un noble juste dans le territoire de Gyerre et la région du sud-ouest et choisit d’ignorer ce jeune maître extrêmement paresseux.

* * *

« Bonjour jeune maître-nim. Cela fait un moment. »

La voix semblable à celle d’un GPS sortit de la robe noire.

« Oui, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus. »

Cale fit un signe de la main et reçut les salutations de Mary. La nécromancienne Mary monta alors dans la calèche pour les rejoindre.

La section sud du royaume de Caro.
Cette ville de Vegas, qui n’existait que pour les ventes aux enchères, était connue pour avoir la plus grande salle des ventes.

« Jeune maître Cale, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus ! »

La tante d’Alberu, l’elfe noire Tasha, monta dans la calèche après Mary.
Billos n’était plus dans la calèche. Il en était descendu pour se diriger vers la branche de Vegas de la Guilde Marchande Flynn dès leur arrivée à la ville de Vegas.

Tasha s’assit sur un siège vide et afficha un sourire gêné.

« Mm, la ville de Vegas n’est-elle pas un endroit fabuleux ?
– Je suppose que oui. »

Contrairement à Cale, qui répondait avec désinvolture, Tasha avait une expression étrange en regardant vers un coin de la calèche.

La ville de Vegas était actuellement décorée pour célébrer le début de la saison des ventes aux enchères en février. La ville, déjà fabuleuse, était décorée de nombreuses lumières rouges et bleues, ce qui la rendait extrêmement belle.

Il y avait des bardes, des pièces de théâtre, des ventes aux enchères et des jeux d’argent. C’était une ville qui regorgeait de plaisirs en tous genres.

Tasha s’attendait à ce que Cale soit calme en regardant cette ville, mais la réaction des autres dépassait ses espérances.

« Wow ! Je veux cette sculpture brillante !
– Ce chapeau est si joli !
– J’aurais l’air tellement cool si je me promenais avec cette cape ! »

Le dragon noir et les deux chatons devenaient fous en regardant par la fenêtre de la calèche. Ils tenaient chacun leur tirelire.
Les enfants touchaient tous leur tirelire en disant “Je le veux”.

Swish.
La tête de Raon se tourna vers Cale, Tasha et Mary. Tasha tressaillit lorsque le dragon noir commença à parler à Cale.

« Humain ! J’ai beaucoup d’argent dans ma tirelire ! Je vais acheter tout ce que je veux acheter ! »

La ville de Vegas et ses objets brillants et merveilleux avaient conquis le cœur de Raon, âgé de six ans. On et Hong se ressemblaient.
Les chatons suivirent Raon et regardèrent vers Cale. Ils semblaient prêts à sortir et à demander au vice-capitaine Hilsman de leur acheter des choses si Cale le leur permettait.

L’elfe noire Tasha les regarda d’un air absent avant d’ouvrir grand les yeux en entendant la réponse de Cale.

« Je les achèterai pour vous. »

Le silence s’installa dans le carrosse pendant un moment.

« Que, qu’est-ce que tu as dit ? »

Raon ne put s’empêcher de bégayer.
Cependant, Cale se contenta de répéter avec désinvolture.

« Je t’achèterai tout ce que tu veux. Achète tout ce que tu veux. »

À quel point les choses que les enfants veulent peuvent-elles être chères ?

« Je, c’est vraiment d’accord ?
– Je, je vais acheter beaucoup de choses !
– …Vous agissez bizarrement ! »

Les esprits des trois enfants semblaient chaotiques, mais ils entouraient toujours lentement Cale. Tasha resta assise avec une expression vide jusqu’à ce qu’elle entende la voix mécanique de Mary.

« Jeune maître-nim, vous êtes vraiment une personne chaleureuse et gentille. »

Tasha hocha la tête en signe d’approbation, mais se sentit un peu bizarre pendant qu’elle faisait cela.

« Humaine, tu es la meilleure ! Notre humain est le meilleur !
– Je vais aussi augmenter ton argent de poche. Tu auras désormais 20 pièces d’argent.
– T-t-tu es un humain généreux ! »

Raon commença à le complimenter, mais Cale se contenta de l’ignorer.
Combien de choses les enfants pourraient-ils vraiment demander ?

Il était sur le point de gagner des milliards de gallons.

Le sac magique de Cale contenait un collier rouge et un bijou noir.

« Jeune maître-nim, allons-nous d’abord à l’auberge ? »

Tasha regarda les enfants excités avec un regard chaleureux avant de déplacer ce regard vers Cale. Ce dernier répondit sans détour à ce regard chaleureux.

« Oui. Ensuite, j’irai faire une petite promenade.
– Une promenade ?
– Oui.
– Où ?
– Au casino.
– …Excusez-moi ? »

Le grand bâtiment qui avait la forme d’un arbre doré.
C’était le plus grand casino légal du continent.

La vente aux enchères VIP avait lieu quatre fois par an au dernier étage de ce casino.
Le petit objectif de Cale était de vendre des objets à un prix extrêmement élevé aux deux personnes qui le rencontreraient là-bas.