Chapitre 238 : Nouvelles de Chuchu et Qin Yi
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Auteur : The Glass Pearl
Traductrice : Moonkissed
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En voyant le sourire naïf de Chen Che, Du Yi se sentit à l’aise. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti le plaisir d’être utile. En pensant à cela, Du Yi ne put s’empêcher de rappeler à ces gens, « La forteresse peut sembler magnifique, mais il y a certainement des conflits lorsque les gens vivent ensemble. Vous devez faire attention, il y a des gens que vous ne pouvez pas offenser. »
Wang Wei ne put le supporter, ne comprenant pas pourquoi Du Yi était si gentil avec ce groupe d’étrangers. Il savait que Du Yi avait toujours été un vaurien. Ils étaient tous égoïstes et Wang Wei ne l’avait jamais vu faire un tel rappel à l’ordre.
Wang Wei toussa légèrement pour rappeler à Du Yi de parler moins.
Cependant, Du Yi s’amusait à se faire flatter par Yun Huan et Chen Che, et n’y prêta donc pas attention.
Yun Huan avait un soupçon de peur et d’incrédulité sur son visage, mais en y regardant de plus près, on pouvait se rendre compte qu’il y avait également de la glace au fond de ces yeux en fleur de pêcher.
« Frère, pourrais-tu nous dire de qui nous devrions nous méfier ? » demanda-t-il, « Nous sommes nouveaux ici et nous ne connaissons pas de personnes de haut rang. Si nous les offensions vraiment, ce serait grave. »
Du Yi réfléchit et accepta. Puisqu’il leur avait déjà donné des conseils jusqu’à présent, cela n’avait pas d’importance qu’il leur en dise plus. « Tout d’abord, il s’agit évidemment de notre Seigneur, puis de notre second responsable, le grand frère Ming. Ensuite, ce sont les deux femmes de notre Seigneur. Vous venez de rencontrer l’une d’entre elles, la grande sœur Lili, et l’autre est Chuchu. »
Lin Bai tint Chu Mohe et sourit à Du Yi, « Chuchu ? Je peux dire qu’elle doit être une beauté rien qu’avec son nom. Nous nous souviendrons d’eux, nous nous souviendrons d’eux. Ay, le Seigneur a vraiment de la chance d’avoir de si belles femmes à ses côtés. »
Du Yi était ravi, « On dit que Chuchu a été sauvée par le Seigneur et qu’elle ne l’aimait pas au début. Cependant, elle est tombée amoureuse de lui à la fin. Mais si nous parlons de beauté, j’ai vu quelqu’un d’encore plus beau. »
Du Yi cligna des yeux amoureusement, abasourdi par le visage éblouissant de cette jeune femme.
« C’est vrai ? Où est donc cette beauté ? Elle n’est pas devenue la femme du seigneur ? » Yun Huan prit un air commère, tendant la main et se grattant l’arrière de la tête. Il avait beau se comporter comme un simple d’esprit, ces yeux en fleur de pêcher recelaient de profonds secrets.
« Héhé, » Du Yi fit un sourire misérable, « Cette beauté s’appelle Jiaojiao et elle est encore plus charmante qu’une fleur, c’est un ange. Quelqu’un de notre fief l’a ramenée il y a quelques jours et elle n’est pas devenue la femme du Seigneur parce que le grand frère Ming a les yeux rivés sur cette beauté. On dit que le grand frère Ming aimait beaucoup cette petite beauté. Après l’avoir eue, il a disparu pendant quelques jours. Je pense qu’il est probablement occupé à être au dessus de cette jeune femme. »
Du Yi était très franc ; tout le monde autour de lui était un homme et il n’avait pas à s’inquiéter. Cependant, lorsqu’il pensa au visage éblouissant de Jiaojiao, le cœur de Du Yi se mit à battre la chamade.
Du Yi, qui était encore en train de fantasmer dans sa tête, n’avait pas remarqué que les yeux de Yun Huan devenaient de plus en plus glacés.
Wang Wei n’en pouvait plus et poussa Du Yi avec mécontentement en disant : « Du Yi, de quoi parles-tu ? Fais attention à ce que tu dis. »
En entendant cela, Du Yi reprit ses esprits et réalisa qu’il avait été légèrement indiscret. Cette Jiaojiao appartenait à grand frère Ming, et pourtant il était ici en train de fantasmer sur elle. Si grand frère Ming l’apprenait, Du Yi serait certainement écorché vif.
Du Yi se racla la gorge, « Très bien, très bien, j’ai dit tout ce qu’il y avait à dire. Vous feriez mieux d’être plus prudents. Je vais vous emmener rencontrer le grand frère Ming maintenant. »
Yun Huan sourit et se frotta les mains, « Ay, ay, nous savons. »
Ils savaient que ce grand frère Ming et le seigneur de cette forteresse devaient mourir.
