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Auteur : Yoo Ryeo Han
Traductrice : Moonkissed
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L’évêque resta silencieux.
Il se contente de regarder Cale de haut en bas à plusieurs reprises.
De l’autre côté du rideau, ils entendent la voix du commissaire-priseur.
« Le premier objet est un stylo plume avec une belle plume. La plume est, comme prévu, la dépouille d’une belle personne Bête. »
La voix était suffisamment forte pour rompre le silence dans la terrasse 1.
« Combien veux-tu ? »
Une voix sèche résonna à l’intérieur de la terrasse. Le serviteur commença à discuter du marché de façon presque arrogante. Il révéla en fait qu’il était l’évêque.
Il posa sa question et ne dit rien d’autre.
Qui es-tu ? ou as-tu vraiment l’objet ?
Ce genre de questions n’était pas du tout important.
Pour l’évêque, qui avait vécu toutes sortes de choses au cours de sa vie, la seule chose qui comptait était la seule ligne de l’invitation de Cale.
< Souhaitez-vous obtenir un objet divin ? >
La phrase écrite en dessous donnait de la crédibilité à la raison de l’invitation.
< Je suis en possession de l'Exultation de la Nuit que le pape avait cachée. Achetez-la-moi. >
L’évêque savait que le pape défunt était un homme avide. C’était la raison pour laquelle il avait donné l’Exultation de la Nuit en offrande.
Il savait aussi que le pape avait un endroit secret où il gardait tous ces trésors.
N’était-il pas possible qu’un objet divin se trouve dans un tel endroit ?
L’évêque voulait devenir pape.
Il n’attendait que la bonne occasion pour s’en emparer.
Il continua d’observer l’homme au masque blanc devant lui.
L’homme masqué n’avait pas encore répondu à sa question sur le prix de l’objet. La bouche découverte de l’homme masqué s’ouvrit lentement.
« On dit que l’Exultation de la nuit brille encore plus lorsqu’elle entre en contact avec du mana mort. C’est différent de la façon dont les objets normaux réagissent lorsqu’ils entrent en contact avec du mana mort. »
L’évêque soupira et répondit à l’homme masqué qui racontait n’importe quoi.
« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu veux prendre ton Exultation de la nuit et expérimenter avec la fausse du temple ? »
L’évêque entendit l’homme masqué se moquer de lui.
Cale secoua la tête en regardant l’évêque.
« Vieil homme, quelle terrible personnalité vous avez.
– C’est normal quand on vieillit. »
Le prêtre devant eux tressaillit, cependant, il ne se tourna pas pour regarder derrière lui.
Le prêtre resta tranquillement debout et fit semblant de ne pas voir l’évêque en habits de serviteur et l’intrus.
« Combien veux-tu ? »
L’évêque demanda à nouveau le prix.
L’Exultation de la Nuit apparut devant ses yeux à ce moment-là.
« Je suppose que vous ne soupçonnez pas que je suis un espion de l’Empire ? »
L’évêque répondit sans détour à la question de l’homme masqué.
« Espion ou pas, le fait que tu sois un marchand essayant de me vendre un objet ne change rien. »
‘Ce type est très intelligent.’
C’était effectivement le cas. Qu’il soit un espion de l’Empire ou non, l’évêque se souciait plus de la chance de récupérer l’Exultation de la Nuit et d’acheter un objet divin.
Cale appréciait beaucoup cet évêque. Cependant, il ne corrigea pas l’erreur dans la déclaration de l’évêque.
Marchand.
Cale n’était pas un marchand.
En fait, il était un chasseur.
Il avait l’intention de lancer les appâts un par un afin d’attirer la proie devant lui dans un piège.
Le premier appât était l’objet divin.
L’évêque allait certainement acheter l’Exultation de la Nuit pour mettre la main sur un objet divin.
Il avait besoin d’un moyen de rester connecté à Cale.
Cale ouvrit la bouche pour parler.
« Combien ?
– Quoi ? Ho ! »
L’évêque rit d’incrédulité.
Le voyou en face de lui lui disait d’initier un prix de départ. Cependant, l’évêque aimait cela.
Pourquoi ?
Parce que ce marchand savait qui avait le dessus.
L’homme masqué savait qu’il contrôlait la discussion. C’est pourquoi il essayait de faire pression sur l’évêque. L’évêque aimait les gens intelligents comme lui.
C’était plus facile de les manipuler. Les personnes rationnelles étaient celles qui comprenaient le mieux leurs gains.
« 5. »
L’évêque demanda 5 milliards pour commencer.
C’était un prix raisonnable pour l’Exultation de la Nuit. C’était le prix auquel elle avait été trouvée à l’origine.
Si vous considérez le temps écoulé depuis sa découverte, c’était un prix astronomique.
Cependant, Cale était sévère.
« Combien ? »
L’évêque répliqua immédiatement.
« 6. »
Ils étaient tous les deux en train de faire la course dans cette négociation. La vente aux enchères avait également commencé derrière eux.
La négociation était restée calme.
« Combien ?
– 7. »
Ils pouvaient entendre la voix du commissaire-priseur venant de l’autre côté de la terrasse.
« Très bien, nous en sommes à 300 millions de livres ! D’autres offres ? Ah ! Un millier de livres supplémentaires ! »
Cale demanda au même moment.
« Combien ? »
Le prêtre semblait s’inquiéter du mot que Cale répétait sans cesse. Il semblait tressaillir à chaque fois qu’on lui posait la question.
« 8. »
Le prêtre sursauta à la réponse de l’évêque.
L’évêque et l’intrus l’empêchaient de respirer.
« Combien ? »
L’évêque pouvait voir que l’homme en face de lui commençait à s’ennuyer.
« 10. »
10 milliards de livres.
Le prix avait atteint le niveau de 10 milliards.
Bien que le prix ait doublé par rapport au prix de vente initial, l’évêque pouvait dire quelque chose en regardant les yeux de l’homme masqué.
Ce n’est toujours pas suffisant.
L’évêque commença à parler avant que Cale ne puisse à nouveau ouvrir la bouche.
« 15. »
Il mettait maintenant la valeur de l’Exultation de la Nuit comme prix pour l’objet divin et la position de pape.
Il ajouta ensuite .
« Cependant, il est impossible de te donner plus de 10 milliards aujourd’hui.
– Combien ?
– Ho. »
L’évêque ne put s’empêcher de sursauter.
Il commença à jeter un regard noir à l’homme masqué.
« C’est la seule chose que tu saches dire ? Tu es censé respecter tes aînés. Petit voyou. »
Bien que les mots aient donné l’impression que l’évêque le grondait, le ton était doux. En fait, il semblait même un peu affectueux, mais Cale n’était pas du genre à se laisser piéger par un tel acte.
Cale était fatigué de parler et demanda simplement avec son regard.
Combien ?
L’évêque leva les mains comme s’il admettait sa défaite et répondit.
« 20.
– Gasp. »
Ils pouvaient entendre le prêtre haleter devant eux. Il semblait choqué par le prix.
« C’est le maximum. »
L’évêque secoua la tête d’un air fatigué.
Il essayait de dire à Cale qu’il disait la vérité. Cependant, Cale avait appris quelque chose pendant son mandat de Kim Rok Soo.
Il faut frapper les corrompus une fois de plus.
Son chef d’équipe, qui lui avait tout appris sur le travail, lui avait donné ce conseil juste avant de lui céder le poste de chef d’équipe.
C’était un conseil très judicieux.
« Combien ?
– Fils de pute. »
L’évêque se mit à jurer.
Cale s’en moquait, car il avait déjà entendu toutes sortes de jurons à son encontre lorsqu’il était Kim Rok Soo. Les corrompus avaient toujours recours aux jurons lorsqu’ils étaient dans l’embarras.
L’évêque ferma les yeux et commença à parler.
« …22.
– 23.
– …Espèce de salaud. »
L’Exultation de la Nuit avait été réglée pour 23 milliards de livres. L’évêque frotta son visage fatigué. Cependant, Cale se souvint d’une chose que son chef d’équipe avait dite à l’époque où il était Kim Rok Soo.
‘S’ils sont corrompus et qu’ils ont beaucoup d’argent, essaye de les frapper encore une fois pour voir ce qui se passe.’
Cependant, Cale n’avait pas l’intention de le faire avec l’évêque.
‘Mais si tu peux les utiliser plus tard, assure-toi de leur laisser un peu d’espace pour respirer.’
Puisqu’il prévoyait d’utiliser l’évêque, il n’y avait pas de raison de l’arracher complètement et de détruire cette relation.
Cale pensait à l’avenir tout en observant l’évêque appeler le prêtre. Ce dernier se retourna finalement et lui tendit une petite bourse.
« Tenez. 10 milliards de livres. »
L’évêque jeta ensuite la pochette à Cale.
« Vous êtes prêt comme je l’espérais, évêque-nim. »
Cale répond respectueusement, comme s’il n’avait pas parlé avec désinvolture pendant tout ce temps, tandis que l’évêque fit claquer sa langue.
Cale ajouta ensuite un commentaire.
« Je vous reverrai à l’avenir. »
L’évêque se mit à sourire.
Il avait entendu Cale lui dire qu’il reviendrait le voir avec l’objet divin.
Cale sortit un morceau de papier de sa poche et le posa sur la table. L’endroit où envoyer les 13 milliards de livres restants y était inscrit.
Criiii.
Le rideau s’ouvrit à nouveau. Cale disparut de la terrasse, la pochette d’argent à la main.
Le prêtre qui avait fait semblant d’être anxieux pendant tout ce temps se leva calmement. Son expression calme était aussi froide que le visage de l’évêque.
En fait, elle était même plus froide que le visage de l’évêque.
« Va enquêter sur cet homme aux cheveux blancs.
– Oui, évêque-nim. »
L’évêque qui avait fait semblant d’être un serviteur inclina la tête vers le prêtre.
Clic, clic.
Un dispositif magique dans la poche de poitrine du serviteur fut activé et le visage du serviteur se transforma en celui d’un homme de quarante ans. Ce visage balafré ressemblait à celui d’un assassin.
L’évêque se rassit sur la chaise et s’adossa. Il reçut ensuite le dispositif magique du serviteur.
Clic.
Son visage se transforma instantanément en celui de l’évêque.
Il se brossa le visage et commença à parler.
« C’est ennuyeux de toucher ce vieux visage. »
La voix de l’évêque s’était également transformée en celle d’un vieil homme.
« Il est également difficile de faire semblant d’être vieux. Mais on dirait qu’il ne sait pas que j’ai tué l’ancien évêque, n’est-ce pas ?
– Oui monsieur, il ne semble pas le savoir.
– Commence l’enquête dans le royaume de Paerun puisqu’il a des cheveux blancs.
– Oui, monsieur. »
L’évêque toucha à nouveau le dispositif magique.
Cale dut répondre aux questions de Raon alors qu’il s’envolait vers la terrasse 4.
– Humain, pourquoi as-tu fait semblant de ne pas savoir qu’il avait utilisé un dispositif magique pour se déguiser ? Ce genre de dispositif magique est difficile à obtenir ! Il est précieux !
Cale se mit à sourire.
« Jeune maître-nim, bon retour parmi nous. »
Billos sourit et ferma rapidement les rideaux après avoir vu Cale retirer son masque.
« Est-ce que le problème a été résolu correctement ?
– Oui. »
Cale hocha la tête.
– Humain, pourquoi as-tu fait semblant de ne pas savoir ? Je suis curieux ! Et l’évêque a fait semblant d’être effrayé, mais ses pupilles n’ont pas tremblé du tout, comme tu l’as dit !
Cale ignora les commentaires de Raon en se rappelant ce que;e Saint Jack lui avait dit. Il lui avait expliqué l’apparence de l’évêque.
La véritable apparence de l’évêque.
L’évêque du royaume de Caro était une femme maigre d’une trentaine d’années au regard acéré. C’était sa véritable apparence.
Cale se mit à glousser.
« C’est vraiment effrayant. »
Un monde imaginaire était vraiment effrayant.
C’était à ce moment-là.
‘Hmm?’
Cale sentit soudain des frissons lui parcourir le dos.
« Jeune maître-nim. »
C’était Ron, qui lui tendait de la limonade. Cale ressentit des frissons dans le dos en regardant Ron dans les yeux. Il entendit la voix de Raon à ce moment-là.
– Au fait, humain, tu as fini tes courses ?
‘En gros ?’
Raon continua de parler une fois que Cale eut hoché la tête.
– Humain, j’ai ignoré les appels du prince héritier depuis que tu m’as dit de le faire.
Cale sentit que quelque chose n’allait pas.
Hmm ? Il l’a vraiment ignoré ?
Cale ne s’attendait pas à ce que Raon ignore vraiment les appels. Il n’avait aucune idée du sérieux avec lequel Raon se souvenait de tout ce qu’il disait.
C’était la raison de tout cela. Cale avait l’impression que la pièce devenait de plus en plus froide.
Cependant, Raon ne semblait pas s’en rendre compte et continuait à parler joyeusement.
– Il t’appelle depuis que tu as commencé à discuter avec l’évêque. C’est le dixième appel.
Quoi ?
Le prince héritier, Alberu, a appelé dix fois ?
– Il t’a laissé un message vocal. Je te laisse l’écouter.
Cale serra fort le gobelet de limonade.
La voix du prince héritier résonna dans son esprit.
– L’Alliance du Nord commence à bouger.
‘…Quoi ?’
Cale pensa qu’il n’avait peut-être pas bien entendu.
Le royaume de Paerun commençait à bouger ?
Nous ne sommes qu’en février.
L’océan n’a même pas encore fondu !
Pourquoi ?
« Fils de pute ».
Cale but la limonade d’un trait. Le goût aigre lui fit froncer les sourcils.
« Jeune maître-nim ? »
Billos le regarda avec stupeur. Cale jeta la pochette d’argent qu’il avait reçue de l’évêque en direction de Billos. Billos, confus, l’attrapa.
Cale lui donna alors un ordre.
« Assure-toi d’acheter les restes du roi loup.
– Pardon ?
– Il y a 10 milliards là-dedans, alors fais-le.
– E, excusez-moi ? Di, dix milliards ? »
Cale, qui avait mis Billos dans cet état de choc, continua de parler.
« Je pars en premier avec Ron. Ron, ouvre la voie. »
Cale fit prendre la tête à Ron, venu en tant que serviteur de Billos, avant de se rendre invisible pour quitter la terrasse et se diriger vers l’auberge.
– Humain, il y a une autre boîte vocale.
Raon s’adressa à Cale qui marchait rapidement.
– Pourquoi ne décroches-tu pas ? Il semble avoir quelque chose à te dire.
Cale fronça à nouveau les sourcils.
‘Pourquoi le prince héritier a-t-il besoin de parler à une ordure comme moi ?’
Son dos était froid, sa bouche avait un goût amer et des choses inattendues se produisaient.
‘Cela me rend fou.’
Il ne pouvait s’empêcher d’être agacé.